Robert Kennedy Jr sera candidat dans au moins un des 50 États américains en novembre prochain : l’Utah. Le militant anti-vaccin et complotiste invétéré, qui brigue la présidence à titre d’indépendant, a amassé au moins 1 000 signatures avant le 5 marsconditions requises pour se qualifier dans cet État rouge où la présence de son nom sur les bulletins de vote ne changera cependant rien à l’issue finale du scrutin : le candidat présidentiel du Parti républicain enlèvera les six grands électeurs en jeu.
N’empêche : tant les alliés de Joe Biden que ceux de Donald Trump se demandent si le rejeton de la dynastie politique la plus célèbre aux États-Unis nuira à leur candidat préféré. Après s’être fait connaître pour sa défense de causes environnementales, Kennedy a des appuis à la gauche du spectre politique, auxquels s’ajoutent aujourd’hui les appuis à droite que lui ont valu ses opinions sur d’autres sujets, dont les vaccins et les mesures restrictives pour lutter contre la propagation de la COVID-19.
Le nombre d’États dans lesquels RFK Jr parviendra à se qualifier demeure cependant incertain. Comme l’explique Politico, « chaque État fixe ses propres exigences, et le processus de collecte des signatures et de contestations juridiques peut s’avérer coûteux pour les candidats qui ne sont pas soutenus par les grands partis ».
Cornel West, autre candidat indépendant à la présidence, est confronté au même défi. L’organisation No Labels, qui pourrait endosser un candidat indépendant, a des moyens financiers et organisationnels que Kennedy et West n’ont pas.
(Photo AP)