Extrait
La prise en charge du DT1 chez les jeunes enfants d’âge préscolaire est un défi. Ils ont une sensibilité accrue à l’insuline, ce qui nécessite un dosage d’insuline plus précis. Ils ont également une activité physique, une alimentation et un comportement imprévisibles. Ainsi, il est difficile de calculer la dose bolus d’insuline avant les repas, qui prend en compte la quantité attendue de glucides dans le repas à consommer et l’activité physique au cours des heures suivantes. Cela rend le jeune enfant atteint de DT1 particulièrement vulnérable à la variabilité glycémique. De plus, leur capacité limitée à reconnaître et à communiquer les symptômes de l’hypoglycémie augmente le risque d’épisodes non détectés. [1]. L’administration d’insuline plus près ou après le repas offre un net avantage dans cette situation, car elle aligne la dose sur le moment et le contenu du repas. Cela permet une plus grande flexibilité, tout en réduisant le risque d’hypo- ou d’hyperglycémie. Cette approche a été utilisée avec succès avec des insulines à action rapide comme l’insuline asparte et lispro. [2, 3]. Récemment, deux nouveaux analogues de l’insuline « à action ultra-rapide » – Faster Acting Aspart (FiASP) et Insulin Lispro-aabc ont été introduits. Ces formulations ont un délai d’action encore plus rapide, réduisant l’intervalle entre l’injection d’insuline et son effet. Cette action rapide offre une flexibilité de dosage supplémentaire, car ils peuvent être administrés au début ou dans les 20 minutes suivant le début du repas. Des études menées chez des enfants et des adolescents ont montré que les insulines à action ultra-rapide offrent un contrôle glycémique postprandial amélioré avec une HbA1c comparable ou meilleure et des profils de sécurité similaires par rapport aux insulines à action rapide. [4, 5]. …
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