Rome, coup d’envoi du Festival du Film : Berlinguer, Depp et de nombreuses séries télévisées

par Valerio Cappelli

L’événement, qui en est à sa 19e édition, débutera le mercredi 16 octobre. Films d’art et d’essai en compétition : les histoires de Bongiorno, Fallaci, Verdone et « My Brilliant Friend »

La différence entre le Festival du Film de Rome (16-27 octobre) et les festivals internationaux, Venise, Cannes, Berlin, réside dans le fait que la centralité n’est pas la compétition mais la Séries TV. On le dit sans ironie : les séries sont désormais du cinéma cinéma (un exemple, Disclaimer vu sur le Lido qui arrive désormais sur Apple TV), et qui sait, d’ici peu nous aurons aussi un jury pour la sérialité.

Donc du 16 au 27 nous verrons les histoires sur Oriana Fallaci (avec Miriam Leone); sur Mike Bongiorno (Claudio Gioè) ; sur le Affaire Avetrana; sont L’ami brillant (quatrième et dernier acte, avec Alba Rohrwacher et Fabrizio Gifuni, mise en scène Laura Bispuri). Sans parler du troisième chapitre La vie en tant que Carloil « roman » autobiographique. de Carlo Verdone, son expérience la plus heureuse et la plus inspirée de ces dernières années.

Les films en compétition

Alors peut-être que le chef-d’œuvre émergera parmi les films en compétition, et pour 100 litres d’or du Finlandais Teemu Nikki, sur la bière au genièvre, on s’enivre de compliments, tout comme, dans la section Freestyle expérimentale et “libre”, on souhaite bonne chance à Ci Xin Qje Gu de Nelicia Low, sur la relation entre deux frères de Singapour unis par une passion pour l’escrime et un sombre passé.

Mais ce n’est pas là que seront les projecteurs. Au contraire, ils s’allumeront Viggo Mortensen et Johnny Deppqui apporteront leurs deuxièmes tests de réalisateur, le premier avec The Dead Don’t Hurt, l’autre avec Modì sur Modigliani avec Riccardo Scamarcio. Ou sur Ralph Fiennes, présent à la fois pour Conclave d’Edward Berger (les secrets de l’élection papale) et pour Le Retour d’Uberto Pasolini, d’après les chants de l’Odyssée, dont on parle très bien.

Après Coppola et l’imparfait, monumental, sénile Mégalopole (flop aux USA) qui ouvre l’examen indépendant de Alice dans la villeplein de gourmandises, on attend avec impatience Berlinguer, la grande ambitiond’Andrea Segre, avec Elio Germano. Un film qui se démarque en soi, dont le titre reprend une phrase de Gramsci, qui le définissait comme indissoluble du bien collectif. Les trois autres réalisateurs en compétition sont Luca Barbareschi (Paradis à vendre, d’après l’idée que le gouvernement grec, en proie à une profonde crise économique, a dû vendre en 2015 certaines îles de la mer Égée), Elisabetta Sgarbi (L’île des idéalistes, du roman perdu de Scerbanenco, avec Tommaso Ragno, Renato Carpentieri et Michela Cescon), et L’Arbre de Sara Petraglia, à ses débuts, fille du scénariste Sandro Petraglia, un portrait de vingt ans confié à deux jeunes en pleine ascension, Tecla Insolia et Carlotta Leg.

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En bref le festival c’est un peu Sanremoje superospiti Je suis hors course. Ainsi, dans la section Grand Public, nous voyons les débuts en tant que réalisateur de Luca Zingaretti (La maison des regards, un garçon accro à l’alcool et aux drogues sent tout le poids du monde sur lui), Cristina Comencini (Le train des enfants, avec Stefano Accorsi, Serena Rossi et Barbara Ronchi, sur un enfant de Naples hébergé par une famille émilienne, l’Italie unie et pauvre de 1946), le Frères Manetti (USPalmese, un champion de football français gâté et pompeux cherche à se racheter en jouant dans l’équipe de Palmi), Gabriele Muccino (Jusqu’au bout, un braquage audacieux, un remake du Victoria de Schipper présenté à la Berlinale il y a une dizaine d’années).

Et surtout Eterno visionnaire réalisé par Michele Placido qui marque les débuts au cinéma de son épouse, la productrice et actrice de théâtre Federica Luna Vincenti, un portrait intime de Pirandello dans sa relation controversée avec Marta Abba, sa muse.

Numéro d’édition. 19 a un nouveau président, Sauf Nastasitandis que la direction artistique de se confirme Paola Malanga. L’âme du Festival est qu’il veut embrasser Rome et les Romains, en essayant de plaire à tout le monde : le docu sur Di Bartolomei (Rome) a été proposé il y a des années ; cette année il y a celui de Maestrelli (Latium).

Le expositions (Mastroianni, à côté de l’hommage photographique, restera dans les mémoires pour ses cent bougies par un beau documentaire), le rétrospectives et tout le reste, ils accompagnent un menu œcuménique, un plat après l’autre. C’est toujours la terrasse de Rome de Scola, qui reflète une manière d’être au monde, à la capitale et au cinéma. Les poisons de la rivalité et de la calomnie mutuelle sont enveloppés dans le miel des souvenirs, que personne ne peut nier. Et chaque occasion est bonne pour un cadeau.

Cependant, Mario Verdone (1917-2009), bien que dépourvu d’anniversaires, laisse dans le souvenir avec douceur et substance culturelle ses enfants, Luca (réalisateur du film), Carlo et Silvia. Et maintenant, place au tapis rouge à l’Auditorium.

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