Rome Masters 2024 : Rafa Nadal surmonte le courage de Bergs | Tennis | Des sports

Rome Masters 2024 : Rafa Nadal surmonte le courage de Bergs |  Tennis |  Des sports

2024-05-09 17:54:12

Rafael Nadal renifle et applaudit le départ de Zizou Bergs, un de ces nombreux joueurs de tennis qui se perdent dans la nébuleuse du peloton professionnel. On savait peu de choses sur lui, applaudi à juste titre par les tribunes de Rome ; Ce n’est pas pour rien qu’il n’est jamais facile d’aborder ou de forcer une légende comme celle-là, réclamée du début à la fin dans l’épisode de souffrance de ce jeudi ; avec une issue heureuse pour l’Espagnol, oui : 4-6, 6-3 et 6-4, en 2h 52min. Finis ces jours placides ou ces jours de transition ; La réalité d’aujourd’hui exige du travail et du serrement des dents, sans rémission. Finalement, le poids de la logique l’emporte et l’Espagnol de 37 ans se rend au Belge pour sauver des débuts difficiles à Rome, en prenant rendez-vous samedi avec le géant Hubert Hurkacz. Le choc avec le Polonais signifiera donc un saut de niveau. De grands mots pour le test devant le numéro neuf mondial.

Nadal a commenté à Madrid, et a répété plus tard à l’approche de ce premier duel au Foro Italico de Rome, que désormais chaque match est plus imprévisible qu’avant ; C’est pour le rival, mais c’est aussi pour lui-même. De la même manière qu’il n’est pas facile de réincorporer les automatismes techniques, tactiques et stratégiques, il n’est pas non plus facile de gérer les courbes émotionnelles des parties ni les pièges potentiels que cachent la plupart d’entre elles, quel que soit le degré d’opposition de l’adversaire. nouvel adversaire (103e mondial) et vient à peine de mettre les pieds dans l’élite. Le parcours de Bergs reflète qu’à 24 ans, l’habitat naturel de sa carrière discrète continue d’être le challengers et les tournois ITF – prélude au circuit ATP – ; Vous avez donc très peu à perdre. C’est ici aujourd’hui pour en profiter.

Le Belge joue sans complexes et frappe le ballon à plat et fort, tandis que Nadal le décrypte lors de la première phase de test. En attendant, tout est en ordre. Le champion des 22 majeurs réussit le break et, apparemment, remet le premier set sur les rails ; Il arrive cependant qu’il commence à mal toucher le ballon et que des doutes apparaissent, transformés en une série d’erreurs qui salissent sa proposition et inversent la dynamique. Son coup droit est court, le ballon ne prend pas de hauteur, il perd le fil et permet les attaques courageuses de son rival, profitant des erreurs – 16 dans le premier acte – et reconnaissant d’avoir obtenu un prix inattendu grâce à la bévue de l’Espagnol, pénalisé par un envoi au filet et deux doubles fautes. Nadal est agité, bouleversé dans son geste ; Pendant un moment, il perd le contrôle. Et cela n’arrivait pas habituellement.

Le manque de contrôle le déstabilise, mais il trouve une bouffée d’air frais dans une pause provoquée par l’indisposition d’un spectateur en haut des tribunes. Puis il se dirige vers son banc, s’exprime et se libère vers une détente nécessaire, car même s’il y a encore beaucoup de deuil, cela peut déboucher sur un scénario délicat qui ne l’intéresse pas. Carlos Moyà et Marc López le calment et lui suggèrent de jouer longtemps, en soulignant que, même si les nerfs sont désormais de son côté, ils peuvent rapidement passer du côté des enfants. Cependant, Bergs tient bon ; Il ne lâche rien et force le repos à chaque tour, mais Nadal tempère un peu son jeu et affine sa mobilité, étant plus actif avec ses jambes et plus naturel dans la manœuvre, il finit par céder et l’évolution se déroule plus selon logique.

À partir de là, le Majorquin commence à se reconnaître et à trouver les choses qu’il poursuit ces derniers temps. Maintenant, lâchez votre main ; essayez des angles et gagnez en profondeur ; son jeu de jambes retrouve de l’étincelle et il lance acrobatiquement pour le retour en roulant ; célèbre avec rage casser, car Bergs, nommé Zizou en l’honneur de la classe de Zidane, n’y échappe pas même d’un tir. Le Belge a du cran. Même s’il a cédé du terrain, il appuie et pousse sans s’arrêter, sans crainte ; Il répond avec personnalité et sort un livret pour examiner on ne sait quoi, lors d’une des pauses ; Il atteint 0-40 avec 3-2 et 0-30 avec 4-3, obligeant Nadal à ramer du début à la fin, sans accorder un seul moment de répit ou de tranquillité, voire en trompant avec un ballon haut. Mais au final, le géant dépasse la demande et conclut avec sa propre signature : fil et ligne pour progresser.

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