En 2017, Annarita Zambrano présentait son premier long métrage à Cannes, dans la section Un Certain Regard. Avec Après la guerre, la Romaine signait un film marquant sur un ancien terroriste d’extrême gauche réfugié en France avec sa fille, bientôt rattrapé par son passé et obligé de fuir. Voici qu’on la retrouve en compétition à Locarno avec son deuxième film, Rossosperanza, qui se déroule, lui, en Italie. Elle s’y confronte, d’ailleurs par la bande, au giallo, ce mélange de polar, d’horreur et de série B typiquement italien, et dont les maîtres restent Mario Bava et Dario Argento.
Pour ancrer son récit en 1990, Annarita Zambrano le démarre au son de la Berceuse classique de The Cure, sortie l’année précédente. Dans le parc d’une grande propriété, on découvre alors une bande de chasseurs traquant un tigre… Puis voilà que surgissent de la nuit deux jeunes filles et deux jeunes hommes, en route pour une rave underground. La cinéaste réussit là une intrigante et efficace entrée en matière, avant de nous emmener à la rencontre de ces quatre personnages – Nazzarena, Marzia, Adriano et Alfonso – envoyés par leurs parents dans un pensionnat où ils sont censés retrouver le droit chemin. On apprendra par bribes, à travers une narration habilement menée, les raisons de leur enfermement.
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