Le Royaume-Uni prend ses distances face aux sanctions sur les droits de douane.
Un dirigeant s’est positionné comme un pont entre l’Europe et les États-Unis,affirmant qu’il n’a pas à choisir entre ses alliés. Son leadership face à la guerre en Ukraine avait rapproché le Royaume-Uni de ses alliés européens après le Brexit. Cependant, avec la guerre commerciale initiée par Donald Trump, Londres s’est de nouveau éloignée de Bruxelles.
Le dirigeant a décidé de ne pas se joindre aux représailles prises par l’UE,qui consistent à imposer des taxes sur des produits américains d’une valeur de 26 milliards d’euros. Cette décision fait suite à l’entrée en vigueur des droits de douane de 25 % sur l’acier et l’aluminium, mis en place par la Maison Blanche.
Lors d’une session de contrôle hebdomadaire, le Premier ministre a déclaré : « Comme tout le monde, je suis déçu de voir des droits de douane globaux sur l’acier et l’aluminium. Mais nous adopterons une approche pragmatique… Nous maintiendrons toutes les options sur la table. »
Un porte-parole a souligné qu’ils travaillaient étroitement avec l’administration américaine pour que le Royaume-Uni soit exempté de ces droits de douane.
Lors d’une rencontre à la Maison Blanche, trump a indiqué que la relation commerciale avec le Royaume-Uni était plus équitable que celle avec l’UE, ouvrant la porte à d’éventuelles exemptions.Un accord de libre-échange entre Londres et Washington semble difficile à obtenir à court terme.
Un dirigeant a de nouveau parlé au téléphone avec le président américain pour le convaincre de tenir compte de la « relation spéciale » entre les deux pays. Ces nouveaux droits de douane sur l’acier sont également entrés en vigueur au Royaume-Uni.
Le dirigeant est convaincu qu’il peut éviter que la guerre commerciale de Washington ne l’éclabousse. Le Royaume-Uni est le onzième exportateur d’acier et de fer vers les États-Unis, avec près d’un milliard d’euros. Cela représente environ 5 % du volume total produit sur le territoire britannique. Selon un dirigeant de l’industrie sidérurgique, « C’est un coup dur pour le libre-échange, qui aura un impact sur la production britannique, mais aussi sur celle du monde entier ».Londres et Bruxelles doivent réviser les accords commerciaux du Brexit. L’UE représente plus de 50 % des exportations et importations totales du Royaume-Uni. Les États-Unis représentent le principal marché pour les exportations britanniques (plus de 70 milliards d’euros en biens et près de 150 milliards en services). Le gouvernement ne veut pas que le rapprochement avec le bloc mette en danger une possible exemption face aux droits de douane de Trump.
bien qu’il puisse y avoir des raisons d’espérer que la crise géopolitique actuelle puisse aider à renforcer le lien entre le royaume-Uni et l’UE, la situation est complexe. Gérer une relation où les deux parties sont des alliés en matière de sécurité, mais des concurrents économiques, reste un défi posé par le Brexit. Le retour de Trump ne facilite pas les choses.
Dans sa bataille commerciale, le président américain a critiqué l’Irlande pour ses politiques fiscales visant à attirer les entreprises américaines. il l’a fait lors d’une comparution à la Maison Blanche avec le Premier ministre irlandais, en visite à Washington pour célébrer la Saint-Patrick avec la communauté irlandaise.
L’économie irlandaise repose sur des multinationales américaines, principalement technologiques, qui canalisent leurs bénéfices via leurs sièges à Dublin. Trump affirme que « Les États-Unis ont subi de nombreux abus » et qu’ils « ne seront plus la victime ».
Le Royaume-Uni et la guerre Commerciale de Trump : Une Position Délicate
Le Royaume-Uni se retrouve pris dans une situation délicate face à la guerre commerciale initiée par Donald Trump.Malgré le rapprochement avec l’Union Européenne suite à son leadership face à la guerre en Ukraine, Londres choisit de prendre ses distances avec les sanctions de l’UE contre les États-Unis.Cette décision survient après l’entrée en vigueur de droits de douane américains de 25% sur l’acier et l’aluminium.
Le Premier Ministre a déclaré adopter une approche pragmatique,souhaitant une exemption pour le Royaume-Uni de ces droits de douane. Le gouvernement britannique travaille activement avec l’administration américaine dans ce sens, profitant des propos de Trump qui considère la relation commerciale avec le royaume-Uni comme plus équitable que celle avec l’UE. Néanmoins, un accord de libre-échange à court terme semble improbable.
Les enjeux pour le Royaume-Uni:
Le Royaume-Uni est le onzième exportateur d’acier et de fer vers les États-Unis, avec des exportations représentant près d’un milliard d’euros, soit environ 5% de sa production totale. L’impact sur l’industrie sidérurgique britannique est considéré comme significatif, avec un dirigeant du secteur parlant d’un “coup dur pour le libre-échange”. La situation est d’autant plus complexe que l’UE représente plus de 50% des exportations et importations totales du Royaume-Uni, tandis que les États-Unis constituent son principal marché d’exportation (plus de 70 milliards d’euros en biens et près de 150 milliards en services).
Tableau récapitulatif:
| Aspect | Description |
|—————————|———————————————————————————-|
| Position du Royaume-Uni | Refus de participer aux représailles de l’UE face aux droits de douane américains. |
| Objectif | Obtenir une exemption des droits de douane américains. |
| Enjeux économiques | Impact significatif sur l’industrie sidérurgique britannique. |
| Relations avec l’UE | Relation complexe : alliés en matière de sécurité, concurrents économiques. |
| Relations avec les USA | Relations privilégiées, mais accord de libre-échange difficile à court terme. |
FAQ:
Q: pourquoi le Royaume-Uni ne rejoint-il pas les sanctions de l’UE? R: Le gouvernement britannique vise à obtenir une exemption des droits de douane américains et préfère une approche pragmatique.
Q: Quel est l’impact économique pour le Royaume-Uni? R: L’impact est significatif pour l’industrie sidérurgique, et le maintien des relations commerciales avec les États-Unis est une priorité.
* Q: Quelles sont les relations futures entre le Royaume-Uni, l’UE et les États-Unis? R: La situation est complexe, avec des relations d’alliés en matière de sécurité mais de concurrence économique. Le retour de Trump ne simplifie pas la situation.