2024-03-09 19:10:08
La Grande Italie dans les Six Nations. Après le match nul amer contre la France à Lille vient la victoire contre l’Ecosse à Rome (31-29), le premier succès à domicile après 11 ans, le premier jamais remporté après celui obtenu à Cardiff il y a deux ans, le huitième face aux Highlanders, devant d’un stade olympique rempli de 70 000 spectateurs. Et cette fois c’est une victoire convaincante, obtenue contre ce qui était jusqu’ici considéré comme la grande surprise du Tournoi.
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Une Italie qui a été écrasée pendant de longues périodes en première mi-temps mais a réussi à renverser la situation en seconde, en défendant avec beaucoup de détermination, enlevant la confiance des Écossais en retrouvant la mêlée, un grand Brex et le but du débutant. Lynagh, et résistant dans les 5 dernières minutes dramatiques à la tentative désespérée des Écossais, capables de marquer un but en 78 et de se rapprocher d’un coup de pied de la victoire avec une action qui a duré vingt phases au cours desquelles un coup franc aurait été attribué.
Une victoire de l’orgueil, de la technique, mais surtout de la force mentale et de l’instinct de tueur qui nous a si souvent manqué. Après avoir démoli ses adversaires de trois-quarts et bloqué le bélier van der Merwe, l’Italie a finalement trouvé une attaque convaincante : pour l’instant c’était aussi le triomphe du pragmatique entraîneur argentin Quesada. Bref, l’Italie est là et attend désormais avec confiance le déplacement au Pays de Galles samedi prochain.
L’Italie a bien débuté, 3-0 dès la première minute grâce à une place de Garbisi suite à une prise de Christie, mais a dû profiter de la réaction rapide des Écossais qui ont marqué deux fois entre la 6e et la 12e minute, avec Fagerson et Steyn. Une Ecosse puissante et dominatrice, qui monopolise le ballon et domine le jeu au pied, mais concède quelque chose en termes de discipline. En fait, le but du Brex est né d’un penalty italien, déclenché par un coup de pied intelligent de Page-Relo qui a raccourci la distance (10-14). Entre 22′ et 28′ encore un break écossais, avec une place de Russell et un essai de Schoeman qui finalise un maul écrasant. L’Italie est écrasée, risque de s’effondrer mais réagit très bien, pour finalement avancer de manière continue. Le résultat est deux buts placés par Garbisi et Page-Relo qui portent le score à la mi-temps à 16-22.
Immédiatement au début du deuxième Horne vise le but, perçant la défense italienne, mais une obstruction détectée par le TMO l’annule. Et là, le vent tourne. C’est d’abord le débutant Lynagh qui a marqué à la 52e minute, magnifiquement libéré par un coup de pied de Garbisi. Notre numéro 10 échoue alors, heurtant une nouvelle fois le poteau, le dépassement avec la transformation. La plaisanterie semble se cacher, mais il suffit d’attendre cinq minutes et le dépassement intervient avec un essai de Varney après un break décisif de Vintcent, un Sud-Africain naturalisé. L’odeur de la victoire est dans l’air et ce qui l’assure, c’est un nouveau placement de Garbisi, qui porte le score à 31-22. A ce moment-là, l’Écosse se réveille, parvient immédiatement à marquer avec Skinner, puis prend furieusement l’avantage, remontant sur le terrain mais au terme d’un thriller qui se termine en concédant un attaquant avec un temps largement écoulé qui clôt le match et fait exploser l’Olympique.
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