Russie : la condamnation de la journaliste de RFE/RL Alsu Kurmasheva met en évidence la répression de la liberté de la presse

En réaction à la condamnation par la Cour suprême du Tatarstan, en Russie centrale, de la journaliste du service russe RFE/RL, Alsu Kurmasheva, accusée sans fondement de diffusion de fausses informations, Natalia Zviagina, directrice d’Amnesty International Russie, a déclaré :

« Ces dernières représailles contre une journaliste indépendante démontrent clairement jusqu’où les autorités russes sont prêtes à aller pour faire taire les voix dissidentes, en particulier celles qui s’opposent à la guerre contre l’Ukraine. Alsu Kurmasheva est derrière les barreaux uniquement pour avoir permis aux critiques du gouvernement russe de s’exprimer, notamment pour avoir travaillé sur un livre sur le mouvement anti-guerre en Russie. Nous demandons sa libération immédiate et inconditionnelle, car elle a été victime d’une violation manifeste de ses droits humains par l’État russe. »

« Le cas de Kurmasheva, aux côtés de celui d’Evan Gershkovich et de nombreux autres journalistes emprisonnés, met en lumière la campagne alarmante menée par les autorités russes pour étouffer la liberté d’expression et le journalisme indépendant en Russie. »

Arrière-plan

Alsu Kurmasheva, journaliste du service tatare-bachkir de Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL), a été condamnée le 19 juillet à six ans et demi de prison pour avoir prétendument diffusé de « fausses informations » sur l’armée russe. Le procès s’est déroulé à huis clos et le verdict n’a été rendu public que le 22 juillet au soir.

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