Le président William Ruto a annoncé mercredi qu’il allait parrainer un projet de loi visant à faire du 1er novembre de chaque année une fête nationale pour célébrer Diwali, une cérémonie hindoue.
S’exprimant lors des célébrations de Diwali à la State House à Nairobi, le chef de l’État a déclaré que la proposition devait d’abord passer par le processus législatif requis avant de devenir officiellement une fête nationale.
Le président Ruto a révélé qu’il s’entretiendrait avec le président de l’Assemblée nationale, Moses Wetangula, pour garantir que la proposition soit adoptée avant la prochaine cérémonie de Diwali en novembre 2025.
« J’ai entendu votre demande concernant la question de faire de Diwali une fête nationale. Je le soumettrai au processus gouvernemental, l’orateur est ici », a fait remarquer le président Ruto.
Le président de l’Assemblée nationale Moses Wetang’ula se rend à l’église catholique de Chebukwa dans le comté de Bungoma le dimanche 15 septembre 2024.
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Moïse Wetang’ula
“Si cela doit se produire, cela doit passer par le Parlement mais je tiens à vous assurer que nous aurons décidé d’ici le prochain Diwali”, a ajouté Ruto.
Ruto a été contraint de clarifier la question quelques instants après que le Président Wetangula s’est engagé à garantir qu’un projet de loi présenté au Parlement visant à faire officiellement de Diwali une fête nationale soit adopté sans problème par les membres de l’Assemblée nationale.
“Votre Excellence, si vous décidez de leur accorder (à la communauté hindoue) des vacances, je poserai la question très rapidement au parlement”, a déclaré le président Wetangula à Ruto.
La dernière déclaration de Ruto intervient dans le contexte de la très attendue cérémonie hindoue au cours de laquelle la plupart des Kenyans appellent le gouvernement à déclarer le vendredi 1er novembre fête nationale.
Parallèlement, le chef de l’État, s’adressant aux délégués, a également assuré à la communauté hindoue que son administration mettre en place toutes les mesures nécessaires pour protéger le droit de chaque Kenyan au culte quelle que soit son origine.
Selon le président Ruto, le droit de culte est une disposition constitutionnelle et y porter atteinte reviendrait à aller à l’encontre des lois du pays.
“Permettez-moi également de profiter de cette occasion pour vous donner l’assurance, ainsi que celle du gouvernement du Kenya, que nous protégerons par tous les moyens possibles la disposition sacrée du droit de culte de tous les Kenyans et de toutes les religions”, a promis le président Ruto.
“Il n’y aura aucune ingérence, il n’y aura aucune limitation à la religion. Nous devons réaliser et reconnaître que le préambule de notre constitution parle de la reconnaissance de Dieu comme l’Être suprême.”
Le président William Ruto inspecte une garde d’honneur lors du défilé des cadets du Kenya Forest Service à Gilgil, Nakuru, le 28 octobre 2024.
Ministère de l’Environnement