2024-05-11 11:00:51
Carles Puigdemont a durci le ton contre le PSC pendant la campagne, au point d’imiter Pablo Iglesias et de sauver la polémique de la “chaux vive” et du GAL, et c’est un signe évident que le mouvement indépendantiste arrive aux élections catalanes. à partir de ce 12 mai en très mauvais état. De hecho, la mayoría separatista en el Parlament llega más amenazada que nunca y el retroceso va a afectar a Junts, Esquerra y la Cup, con mayor o menor intensidad, según los datos que recogen las últimas encuestas no publicadas ya las que ha tenido acceso LA RAISON. Parallèlement, l’extrême droite séparatiste (Aliança Catalana) et les partis constitutionnalistes (PSC et PP, essentiellement) vont fortement se développer, ce qui rapproche Salvador Illa de la présidence de la Generalitat.
La campagne électorale a commencé il y a deux semaines et elle semblait être une lutte à trois, mais sondage après sondage exclut Esquerra de la lutte pour la Generalitat et, déjà dans la dernière ligne droite, Puigdemont commence à montrer des signes d’épuisement. Le candidat de Junts est parfois parvenu à combler l’écart avec Illa, mais le suivi de dernière minute indique qu’il ne pourra même pas améliorer les résultats de Laura Borràs en 2021. Et cela peut être une indication de la nervosité qu’il porte. Puigdemont pour tenter d’épuiser politiquement Illa, qui a réussi avant tout à se projeter comme un leader centré sur une société lassée de la mauvaise gestion des “procés”, qui a conduit la Catalogne à l’absence de grands projets qui dynamiseraient l’économie (de l’Agence européenne des médicaments à l’agrandissement d’El Prat).
Le candidat de Junts a beaucoup en jeu dans cet événement électoral : en effet, toute sa survie politique est en jeu puisqu’il affronte non seulement Illa pour gouverner la Generalitat, mais il affronte également son propre parti puisqu’il est incapable de vaincre les 32 sièges de Borràs. , il y aura des problèmes internes. Il y a des secteurs du parti qui demandent une démarche pour chercher un changement de direction et une redéfinition idéologique après des années de tendance à gauche, ce qu’on a tenté de corriger ces dernières semaines en appelant à une baisse des impôts et à une auto-orientation. discours conscient sur la sécurité et l’immigration.
Tandis que Puigdemont flirte avec une défaite électorale, Esquerra se dirige vers un effondrement imparable. Les Républicains parviennent à peine à obtenir environ 25 sièges malgré les tentatives du Père Aragonès pour tenter de se démarquer dans la campagne et semer la crainte d’un pacte entre Junts et PSC, car les électorats des deux partis sont incompatibles. La stratégie électorale n’a pas fonctionné compte tenu du dernier « traçage » et Aragonès va être durement puni par les électeurs : en effet, tout indique qu’il va perdre beaucoup de voix dans la zone métropolitaine de Barcelone.
Le CUP n’est pas non plus épargné de la punition électorale, qui est en train de sombrer et verra comment il subira un transfert à l’Aliança Catalana, qui va faire irruption au Parlement avec force, même si tout indique que ce sera sans conséquence.
Le déclin du mouvement indépendantiste est mis à profit par une Illa qui aspire à gouverner et surtout à le faire seule. Le leader du PSC dépassera la quarantaine de sièges, selon tous les sondages, et cela lui permettra de revendiquer son investiture. Et, très probablement, un mouvement indépendantiste effondré n’aura également d’autre choix que d’assumer la situation : avant tout, l’ERC, qui devra faire face au dilemme : soit adopter une position de blocage qui pourrait le pénaliser davantage en cas de nouvelle élection ou aspirer à demander une certaine lacune au sein du gouvernement Illa. Les Républicains constituent le seul espoir d’Illa pour son investiture, car Junts considère qu’il est exclu qu’il s’y prête après la “faveur” qu’il a rendue à Pedro Sánchez à Madrid.
Quoi qu’il en soit, la campagne électorale en Catalogne se termine sur un mouvement indépendantiste en déclin, sans la possibilité de trouver un discours qui mobilise ses bases après des années de promesses non tenues et de mauvaise gestion. Le dernier sondage du Centre d’études d’opinion de la Generalitat avertissait déjà que ni l’indépendance ni l’amnistie ne décideraient du vote des Catalans, mais plutôt l’économie, l’immigration et la gestion des services publics. Et là, les partis séparatistes ont perdu beaucoup de crédibilité.
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