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Safaricom, le groupe kenyan, demande de nouvelles exigences pour les fournisseurs de satellites comme Starlink | WTAQ News Talk | 97,5 FM · 1360 AM

by Nouvelles

Par Aaron Ross

NAIROBI (Reuters) – Safaricom, la plus grande société de télécommunications du Kenya, a exhorté les régulateurs à envisager d’exiger des fournisseurs d’accès Internet par satellite tels que Starlink d’Elon Musk qu’ils s’associent aux opérateurs de réseaux mobiles locaux.

Starlink, filiale de SpaceX, opère dans plusieurs pays africains mais a rencontré des difficultés réglementaires pour s’enregistrer dans d’autres. Son lancement a eu lieu au Kenya en juillet dernier.

Depuis, la société a mis en place des options de tarification et des plans de plus en plus compétitifs qui permettent aux Kenyans de louer le matériel requis plutôt que de devoir l’acheter pour plus de 350 $.

Safaricom, qui appartient au gouvernement kenyan, au britannique Vodafone et au sud-africain Vodacom, a écrit le mois dernier au directeur général de l’Autorité des communications du Kenya pour exprimer ses inquiétudes concernant l’octroi de licences indépendantes aux fournisseurs d’accès Internet par satellite.

La lettre a été partagée avec Reuters par Safaricom après qu’une partie de celle-ci ait commencé à circuler sur les réseaux sociaux.

« La couverture satellite s’étend par nature sur plusieurs frontières territoriales et, ce faisant, elle est susceptible de fournir illégalement des services et de provoquer des interférences nuisibles à l’intérieur des frontières territoriales de la République du Kenya », indique la lettre.

L’Autorité des communications a appelé l’État à envisager d’exiger des fournisseurs de satellite qu’ils agissent comme des « fournisseurs d’infrastructures » pour les opérateurs de réseaux mobiles comme Safaricom. Selon elle, cela permettrait aux fournisseurs d’investir au Kenya, d’employer des personnes locales et de se conformer aux lois kenyanes.

Le directeur général de la CA, David Mugonyi, et Starlink n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires.

Starlink opère au Zimbabwe, au Nigéria, au Mozambique, au Malawi, à Madagascar, au Bénin, au Soudan du Sud, en Eswatini et en Sierra Leone. Plus tôt cette année, le Cameroun a ordonné la saisie des équipements Starlink dans les ports, car le fournisseur n’était pas agréé.

(Reportage d’Aaron Ross ; édité par David Evans)

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