2024-07-21 03:00:00
Chaque 21 juillet, l’Église célèbre Saint Laurent de Brindisi (Bríndisi), franciscain capucin proclamé Docteur de l’Église par le pape Saint Jean XXIII en 1959.
« Jésus crucifié me suffit » (Saint Laurent)
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Giulio Cesare Russi – le prénom du saint – s’est distingué dans ses études dès son plus jeune âge grâce à sa bonne mémoire et la clarté de son raisonnement. Adolescent, il frappe aux portes des franciscains capucins de sa ville de Brindisi et est accueilli par eux. Jules se trouve appelé à suivre de près les traces de saint François d’Assise.
Peu de temps après son entrée dans la vie religieuse, il eut un dialogue avec son prieur qui restera à jamais gravé dans sa mémoire. Le prieur voulait l’avertir de la dureté et de l’austérité de la vie franciscaine : en l’essayant, la majorité des jeunes abandonnèrent même les résolutions les plus fermes. On dit que le dialogue s’est déroulé un peu comme ceci :
“Père, est-ce qu’il y aura un crucifix dans ma cellule ?” demanda Giulio. “Oui, il y en aura”, répondit le supérieur. “Eh bien, ça me suffit. En regardant le Christ Crucifié, j’aurai la force de souffrir, par amour pour Lui, n’importe quelle souffrance”, nota rapidement le garçon. Giulio avait grand ouvert son cœur au Seigneur et il transformait tout. En prenant l’habit religieux, Giulio Il prit le nom de « Lorenzo ».
Présenter l’Évangile à « nos frères aînés » (Saint Jean-Paul II)
En tant que diacre, il commença à prêcher avec insistance en divers lieux. Dieu lui a accordé un esprit spécial pour la prédication et le jeune frère a travaillé dur pour développer ce talent. Il ne faudra pas longtemps au frère Laurent pour provoquer les premières conversions parmi ceux qui l’entendaient. Le franciscain sera ordonné prêtre en 1583.
Plus tard, le pape Clément VIII lui confia un ministère tout particulier : prêcher aux Juifs et tenter de les gagner au Christ. Très peu connaissaient et maîtrisaient la langue hébraïque comme frère Laurent, et le Pontife voulait que l’Évangile soit annoncé avec proximité et chaleur à ceux qui sont « nos frères aînés » (expression avec laquelle le Pape Jean-Paul II faisait référence au peuple juif). ).
Dès ses années universitaires à Padoue, Lorenzo avait démontré une capacité inhabituelle : il connaissait presque parfaitement l’hébreu, l’araméen et le chaldéen, en plus du latin et du grec. Le franciscain parlait également espagnol, italien, français et allemand.
Le secret d’une bonne homélie
Un jour, un prêtre demanda à Lorenzo quel était son « secret » pour si bien prêcher, ce à quoi il répondit : « Cela est dû en grande partie à ma bonne mémoire. “
Frère Laurent était aussi un exemple d’ascèse et de sobriété avec les choses matérielles : il dormait sur des planches, se levait la nuit pour prier les psaumes, jeûnait de pain et de légumes, fuyait les honneurs et faisait de son mieux pour maintenir la bonne humeur avec tout le monde.
Il se rend en Allemagne pour s’associer au bienheureux Benoît d’Urbino. Les deux capucins se consacrèrent au soin des victimes de la peste qui ravagea ce pays vers le dernier quart du XVIe siècle. Avec l’aide des bienheureux, il fonda des couvents à Prague, Vienne et Gorizia.
Contre-Réforme
Lorenzo voulait apporter son apostolat au mouvement de Contre-Réforme. Pour cela, il s’inspire de ce qui a été fait par le Néerlandais Pedro Canisio et se forme à la dialectique théologique. Le fruit de ses disputes avec les théologiens protestants sont, par exemple, les Hypothèses du luthéranisme [El luteranismo hipotético] écrit en trois volumes, et une synthèse du Discussions de Roberto Bellarmino.
Frère Lorenzo sera élu supérieur général de son Ordre, les Frères Mineurs Capucins, occupant ce poste entre 1602 et 1605. Après cette période, il demanda à ne pas être réélu, convaincu que Dieu préférait qu’il se consacre à d’autres types d’œuvres. Tâches. Et bon sang, Dieu avait-il d’autres projets pour le franciscain !
“Il vaudrait sûrement à lui seul autant qu’une armée” (Pape Clément VIII)
Le pape Clément VIII demande à Lorenzo de collaborer étroitement avec l’empereur allemand Rodolphe II et en fait son représentant diplomatique. Dans un moment très compliqué pour les Allemands, le saint dut se battre pour obtenir le soutien de tous les princes allemands et pouvoir faire face à une imminente invasion turque.
Impliqué dans l’obéissance à la caste militaire, frère Laurent devient aumônier de l’armée impériale.
Ainsi, avant la bataille finale, le franciscain haranguait les soldats, se tenant devant tout le monde et donnant des instructions d’une voix forte. Puis il sort devant l’armée, en première ligne, avec ses deux seules armes : le crucifix et sa foi. Ce jour-là, les Turcs subissent une cuisante défaite. Le Pape, après avoir reçu la nouvelle du triomphe, s’est exclamé : « Je suis sûr que lui seul [Lorenzo] « Cela vaudrait quelle armée » (Clément VIII).
travailleur de la paix
De retour après la victoire, le saint resta au couvent de Gorizia. Plus tard, le Pape lui confia d’autres missions diplomatiques en faveur de la consolidation de la paix dans diverses parties de l’Europe.
Le saint se retira finalement au couvent de Caserta. Là, il était courant de le voir emporté, en extase, pendant la célébration de la messe.
Saint Laurent de Brindisi partit pour la Maison du Père le 22 juillet 1619, le jour même de son anniversaire. Il fut canonisé en 1881 et, en 1959, saint Jean XIII lui accorda le titre de Docteur de l’Église.
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Si vous souhaitez en savoir plus sur San Lorenzo, vous pouvez lire l’article suivant de l’Encyclopédie catholique : https://ec.aciprensa.com/wiki/San_Lorenzo_de_Brindis.
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