Près de 30000 personnes, dont de nombreuses familles, se sont retrouvées aujourd’hui à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres, dans une ambiance joyeuse et déterminée, pour dénoncer le chantier de mégabassines en cours.
Comme de plus en plus souvent le ministre de l’Intérieur a interdit cette manifestation, préférant soutenir une minorité d’agriculteurs qui s’obstinent à défendre un modèle dépassé au regard des urgences en terme d’alimentation et d’environnement.
Mais une nouvelle étape dans la répression vient d’être franchie : des grenades de désencerclement tirées massivement, des tirs de LBD à l’aveuglette depuis des quads en mouvement, tout cela pour protéger un cratère vide.
Une chaîne humaine formée par les élus et manifestants pour protéger la zone où était pris en charge les blessés a même été chargée par la police.
Le bilan provisoire est lourd avec de nombreux blessés graves et des forces dite de l’ordre qui interdisent ou retardent l’évacuation des blessés en urgence vitale, mettant ainsi leur vie en danger, comme ont pu le constater les observateurs de la LDH.
On pensait que le pouvoir aurait tiré les leçons de Sivens. Il n’en est rien.
Les député·es de la France insoumise présents sur place, Gabriel Amard, Clémence Guetté, Murielle Lepvraud, Marianne Maximi, Manon Meunier, René Pilato, Loïc Prud’homme et Anne Stambach-Terrenoir, tiennent à dénoncer cette escalade alarmante et apportent leur soutien à tous les blessés. Ils réaffirment leur opposition à ce projet.
