Le début de la nouvelle année n’est pas simplement synonyme de bonnes résolutions. Il marque également le début de la saison des virus.
L’influenza, la COVID-19 et divers virus respiratoires augmentent depuis quelques semaines. Un enfant de moins de 4 ans est décédé des suites de complications après avoir contracté la maladie.
“Nous sommes en pleine saison des virus respiratoires et la plupart d’entre nous connaissent des personnes qui ont été ou seront malades, alors que notre système de santé est confronté à de nombreux défis”, explique le Dr Yves Léger, médecin-hygiéniste en chef du Nouveau-Brunswick.
Entre le 10 et le 30 décembre, neuf personnes sont décédées de l’influenza, tandis que la COVID-19 a coûté la vie à 17 personnes.
“C’est toujours une situation triste lorsque nous devons déplorer des décès. C’est pourquoi nous voulons prendre des mesures supplémentaires pour nous assurer que le grand public se protège adéquatement et que les gens soient conscients de l’augmentation des cas.”
Au cours des prochaines semaines, le gouvernement prévoit intensifier sa campagne de sensibilisation sur les réseaux sociaux pour encourager les gens à se faire vacciner.
La bonne nouvelle dans tout cela est que la saison grippale ressemble beaucoup à ce que nous avons connu avant la pandémie.
La situation concernant la COVID-19 semble se stabiliser dans la province, bien que le nombre de cas fluctue encore beaucoup dans le cas de l’influenza, précise le Dr Léger.
Il estime que dans les deux cas, nous devrions atteindre le pic sous peu. Les virus devraient nous accompagner jusqu’en avril ou mai, avant de s’atténuer progressivement.
Le médecin-hygiéniste en chef adjoint ajoute que la situation au Nouveau-Brunswick est sensiblement similaire à celle des autres provinces canadiennes.
Les virus respiratoires
Le Dr Léger précise que le taux de virus respiratoires est en hausse depuis quelques semaines, mais tend également à se stabiliser.
On note une augmentation significative du nombre de cas de streptocoque (groupe A) depuis le début du mois de décembre.
En fait, le nombre de cas graves aurait doublé par rapport aux dernières années, passant d’une cinquantaine à une centaine. Il s’agit principalement de personnes âgées, mais d’autres groupes d’âge sont également touchés.
Le médecin encourage donc la population à se protéger adéquatement pour éviter de contracter ou de propager les virus.
“Nous savons que les virus circulent davantage à cette période de l’année. Il est donc important d’utiliser les mesures que nous avons développées pendant la pandémie, comme la vaccination”, explique-t-il.
“Les vaccins ne sont pas parfaits. Ils aident à prévenir les infections et servent surtout à protéger les personnes contre les complications graves.”
Jusqu’à présent, le pourcentage de personnes ayant reçu un vaccin contre la COVID-19 est légèrement supérieur à 20 %. En revanche, seuls 25 % de la population ont été vaccinés contre l’influenza, un chiffre plus bas que l’année dernière.
“Les chiffres ne sont pas là où nous aimerions qu’ils soient. Au cours des prochaines semaines, nous intensifierons notre campagne de sensibilisation à travers la province via les médias sociaux pour encourager plus de gens à se faire vacciner et comprendre que la saison des virus respiratoires est parmi nous.”
Il prône la prudence et recommande aux gens d’éviter les lieux confinés avec de nombreuses personnes.
Il recommande également fortement de rester à la maison en cas de symptômes et de porter un masque pour protéger les autres.
Le lavage régulier des mains devrait également faire partie de l’arsenal des gens pour se protéger contre les virus.
“N ous devons changer nos comportements habituels et éviter d’aller travailler en cas de maladie. Ceci permet de réduire le nombre de personnes avec lesquelles nous sommes en contact et donc de réduire les risques de propagation de l’infection. C’est quelque chose de très simple, mais très efficace.”
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2024-01-10 03:26:20
