Le cas en résumé :
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- Saja Abu Sadah et sa famille sont retournées dans ce qui reste de leur maison à Khan Younis, dans la bande de Gaza, après avoir vécu dans un camp de réfugiés.
- La ville de Khan Younis, qui abritait autrefois 200 000 Palestiniens, est à moitié détruite après les attaques israéliennes.
- Saja et sa famille font partie des nombreux Palestiniens qui rentrent chez eux après avoir quitté les camps de tentes, malgré les grandes destructions et la guerre en cours.
- Israël a proposé une trêve de 40 jours, en échange de la libération par le Hamas de tous les otages qu’il a pris le 7 octobre de l’année dernière.
- Les Palestiniens avec lesquels NRK s’est entretenu à Khan Younis sont optimistes quant au cessez-le-feu et espèrent que la guerre qui dure depuis sept mois touche à sa fin.
- Trois semaines après qu’Israël a fini de traquer le Hamas dans la ville, de grandes parties des infrastructures ont été détruites.
Le résumé est réalisé par un service d’IA d’OpenAi. La qualité du contenu est assurée par les journalistes de NRK avant publication.
Saja Abu Sadah montre ce qui reste dans sa chambre.
– Ici j’avais mon bureau, mes livres, mes affaires et mon sac à main. Tout est brûlé.
La famille de Saja ne pouvait plus vivre dans le camp de réfugiés de Rafah. Il faisait une chaleur mortelle, chaotique et plein d’insectes.
– Nous sommes rentrés à la maison parce que c’était dégoûtant de vivre sous une tente et dans de mauvaises conditions, dit Saja.
Un monde en ruines
Lorsque les journalistes locaux avec lesquels NRK collaborent rencontrent Saja et sa famille à Khan Younis, la maison n’est plus celle qu’elle était lorsqu’ils l’ont quitté.
– Tous les murs sont tombés, les rues sont effrayantes, c’est dangereux de marcher ici, on peut tomber, dit Saja.
Photo : Jebril Abou Kmeil / NRK
Il y a trois semaines, les forces israéliennes se sont retirées de la ville de Khan Younis, au sud de la bande de Gaza. Avant, la ville abritait 200 000 Palestiniens. Beaucoup ont fui vers le sud.
Selon les chercheurs qui ont cartographié les destructions, il ne reste que la moitié de la ville après l’attaque israélienne. écrit l’agence de presse AP.
La famille Sdah ne vivra plus dans les mauvaises conditions du camp de tentes de Rafah.
Photo : Mohammed Ahmed / AFP
Saja et sa famille font néanmoins partie des nombreux Palestiniens qui en ont assez de vivre dans des camps de tentes et qui rentrent chez eux. Malgré la guerre et les grandes destructions.
– Nous sommes rentrés chez nous, même s’il n’y a pas encore de cessez-le-feu et même si personne ne nous a demandé de venir, dit Saja.
Cessez le feu pendant 40 jours
L’armistice est plus proche qu’avant. Alors que Saja et sa famille tentent de rendre leur maison à nouveau habitable, une dernière tentative pour parvenir à un accord entre Israël et le Hamas a lieu.
Une délégation du Hamas s’est rendue en Egypte pour répondre à la proposition d’accord faite à Israël.
Selon le ministre britannique des Affaires étrangères David Cameron, Israël a proposé un cessez-le-feu de 40 jours, en échange de la libération par le Hamas de tous les otages pris le 7 octobre dernier. C’est ce qu’écrit l’agence de presse Reuters.
Des foules de personnes se dirigent vers Khan Younis après le retrait des forces israéliennes de la ville le 7 avril.
Photo de : Jebril Abu Kmeil
Si le Hamas n’accepte pas cela, Israël menace de procéder à une invasion terrestre de Rafah.
Une source haut placée du Hamas aurait déclaré dimanche que le groupe était positif quant à la proposition d’accord d’Israël.
Les Palestiniens avec lesquels NRK s’est entretenu à Khan Younis sont optimistes quant au cessez-le-feu et espèrent que la guerre qui dure depuis sept mois touche à sa fin.
Récupère l’eau
Dans la rue devant la maison de la famille Sadah, des ouvriers travaillent sur une conduite d’eau.
L’ingénieur Mohammed Abu Jame de l’aqueduc palestinien veille à ce que les habitants de Khan Younis aient bientôt à nouveau de l’eau au robinet.
– Nous réparons et raccordons le réseau d’adduction d’eau jusqu’aux lieux d’habitation. Pour qu’ils puissent à nouveau persévérer, dit-il.
Trois semaines après qu’Israël a fini de traquer le Hamas dans la ville, de grandes parties des infrastructures ont été détruites. Il faudra beaucoup de temps pour tout construire.
Abu Abedallah Abu Sadah salue les passants depuis sa maison détruite.
Photo : Jebril Abou Kmeil / NRK
Dans un salon sans murs, le père de Saja, Abu Abedallah Abu Sadah, se lève et salue les gens dans la rue.
– Comment vas-tu, j’espère que tu vas bien ! il crie et invite le voisin à prendre le thé.
Publié le 29/04/2024, sur 22h41
2024-04-29 23:41:29
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