Ce lundi 9 décembre 2024, une nouvelle réunion s’est tenue au Ministère du Travail pour poursuivre les dialogues sur l’augmentation du salaire minimum d’ici 2025 en Colombie.
Les résultats de la réunion ont été rapportés par la ministre du Travail, Gloria Inés Ramírez, qui a assuré que chacun des partis avait ses propositions. En plus, Divers produits et services seront désindexés (abandonnés) au rythme de l’augmentation du salaire minimum.
« La première période se termine le 15 décembre et ce jour est un dimanche, de sorte que le lundi (16 décembre), s’il n’y a pas d’accord, les réserves de chacune des parties sont faites. Dans le cas contraire, nous procéderons à la convocation de sessions extraordinaires pour la deuxième réunion en décembre, où le 30 à minuit nous devons avoir le décret sur les salaires », a commenté la ministre Gloria Ramírez sur les délais pour définir l’augmentation.
De même, il a indiqué qu’ils devaient convenir des produits et services qui seront désindexés. Ils parlent de produits agricoles, de services touristiques, de microcrédits et d’achat de logements.
“En plus de la construction, il doit y avoir d’autres mesures qui accompagnent la désindexation de manière spécifique et concrète, par exemple, nous allons examiner certains points de logement”, a déclaré le responsable.
Pour Ramírez, « l’inflation poursuit sa tendance à la baisse. C’est une excellente nouvelle pour les entrepreneurs, les travailleurs et, en général, pour la population (…) Nous continuerons à analyser les apports techniques pour que le dialogue tripartite puisse se dérouler. Les données montrent qu’il s’agit du niveau d’inflation le plus bas depuis octobre 2021, lorsque l’inflation a poursuivi sa tendance à la hausse. « Si nous avons des prix plus bas, le coût de la vie sera inférieur pour les ménages colombiens. »
La position de la CUT sur l’augmentation du salaire minimum
De son côté, Fabio Arias, président de la Centrale Unitaire des Travailleurs (CUT), a déclaré qu’ils envisageaient une augmentation à deux chiffres, mais que dans le contexte actuel, il ne pourrait y avoir aucun accord.
« Nous pensons que cette année, il n’y aura pas d’accord au sein de la commission de consultation en raison des questions que le monde des affaires se pose sur les données rapportées par DANE. Le fait de ne pas appliquer la productivité du travail ces dernières années nous a laissé un écart salarial très élevé. Nous insisterons sur des chiffres à deux chiffres», a déclaré le président de la CUT, Fabio Arias, en dialogue avec le journal EL TIEMPO.
Le 11 décembre, la proposition formelle de les parties impliquées dans la discussion. Ensuite, il faudra parvenir à un consensus maximum jusqu’au 15 décembre.