Salva Kiir declare son soutien à la plateforme de Djeddah pour mettre fin à la guerre au Soudan devant les “Forces nationales”.

Juba, le 18 septembre 2023 Le président du Soudan du Sud, Salva Kiir Mayadrit, a informé l’Alliance des forces nationales de son soutien à un cessez-le-feu au Soudan à travers la plateforme de Djeddah, en coordination avec d’autres initiatives.

Dimanche, Salva Kiir a reçu une délégation de l’Alliance des forces nationales soudanaises, qui effectuait une tournée à l’étranger, quelques jours après sa création à l’issue des réunions tenues en Érythrée qui ont abouti à un document appelé « Déclaration d’Asmara ».

Des sources fiables ont déclaré lundi à Soudan Tribune : “Salva Kiir les a informés que la solution à la crise au Soudan réside dans un cessez-le-feu immédiat via la plateforme de Djeddah, en coordination avec d’autres initiatives régionales.”

Elle a indiqué que la vision de Kiir implique que l’armée et les forces de soutien rapide mènent un dialogue global et transparent avec tous les Soudanais sans exception, à condition que cela se déroule en conjonction avec des négociations de cessez-le-feu.

Les négociations, menées sous la médiation de l’Arabie saoudite et des États-Unis entre l’armée et le Soutien rapide, ont été interrompues fin juillet dans la ville côtière de Djeddah, après le retour de la délégation des forces armées dans le pays pour des consultations.

Les sources ont souligné que le gouvernement du Soudan du Sud et la délégation des Forces nationales ont convenu de poursuivre les efforts avec toutes les parties pour rétablir la stabilité au Soudan.

Les forces qui ont adopté la Déclaration d’Asmara après des réunions dans la capitale érythréenne du 7 au 12 septembre de cette année comprennent l’Alliance des forces de liberté et de changement – Bloc démocratique, les Forces du mouvement national, des organisations de la société civile, des entités professionnelles et un nombre de personnalités nationales.

La Déclaration d’Asmara prévoyait une période de transition de deux ans, au sommet de laquelle se trouvait un conseil souverain composé de 5 civils et de 4 militaires représentant les régions du pays, le Conseil de souveraineté étant dirigé par le commandant en chef de l’armée.