San Fior, boucher battu et volé alors qu’il rentrait chez lui

Agressé dans la cour par un bandit qui lui a emporté son argent et un collier en or. Fiorenzo Zambon, 76 ans, boucher de San Fior, a été sauvagement battu la nuit dernière à côté de son magasin. “Une embuscade, comme Orange mécanique, l’a massacré”, raconte son fils Fabrizio. L’homme âgé a été hospitalisé pour une série de commotions cérébrales, six côtes cassées, un poumon perforé et des lésions au foie. L’attaque brutale a eu lieu au cœur de San Fior, près de la mairie et de la Piazza Marconi.

Zambon, comme il le fait souvent, était allé après le dîner prendre un café au bar Nazionale, situé à quelques mètres de chez lui. Il était environ 21h30 lorsqu’il revint. Il a fermé le portail qui donne sur la rue, à côté de la boucherie. Le voleur se trouvait déjà à l’intérieur de la propriété, caché près du garage. Le boucher n’a pas eu le temps de fermer le portail qui a été attaqué par derrière par le malfrat. Le bandit l’a bloqué dans un coin entre la grille et le muret, l’a jeté à terre et a commencé à lui donner des coups de poing et de pied, sans dire un mot. Instinctivement, pour ne pas être frappé à la tête, l’homme de 76 ans a mis ses mains devant son visage et sur sa tête. Son portefeuille, où il avait peu de monnaie, ainsi qu’un collier en or d’une valeur d’environ 500 euros ont été volés.

Un butin qui n’explique guère une violence aussi brutale, le bandit pensait probablement que le marchand avait l’argent sur lui. Cagoule sur la tête, gants de motard, habillé de noir, au physique puissant : telle est la description de l’attaquant. Il a agi seul et, après avoir laissé le boucher agonisant, s’est enfui à pied. Il n’est pas exclu qu’un complice l’attende dans une voiture à proximité. Le boucher avait probablement été observé et suivi auparavant. Fiorenzo Zambon, comme beaucoup de ses pairs et amis, a l’habitude d’aller au bar le soir. Les carabiniers ont mené des enquêtes et, grâce aux caméras de vidéosurveillance, tant du club que de celle du système de vidéosurveillance publique de la Piazza Marconi, recherchent des éléments utiles à l’enquête.

Personne n’avait remarqué de mouvements suspects, pas même les voisins. Sa femme Emma se trouvait dans la maison située au premier étage au-dessus de la boucherie. Elle fut la première à porter secours, choquée de voir son mari blessé, et appela son fils Fabrizio, qui accompagna son père à l’hôpital de Conegliano. Le vieil homme reste hospitalisé au service de chirurgie, où les membres de sa famille sont également allés lui rendre visite hier soir et lui apporter du réconfort.