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Sandro Michel : “Ma jambe pendait juste par la peau”, raconte le bobeur blessé

by Nouvelles

2025-01-01 13:02:00

Le bobeur Sandro Michel a eu un grave accident à Altenberg et a été ouvert par le traîneau. Son poumon a dû être intubé alors qu’il était encore dans le train. Le Suisse se bat depuis des mois pour retrouver la vie et lance des accusations.

Le 13 février a changé la vie du pilote de bobsleigh Sandro Michel. Lors de l’entraînement de l’après-midi, le bob à quatre a dévalé la piste de glace d’Altenberg. Après le virage 13, le traîneau s’est renversé. Michel est tombé dans le train. Le joueur de 28 ans ne sait rien de plus sur ce qui s’est passé ensuite. “Je suppose que j’étais inconscient après avoir été heurté par le traîneau et que j’ai été éjecté”, explique le Suisse, l’un des meilleurs pousseurs au monde et qui a remporté le bronze aux Championnats du monde 2023.

Le bobsleigh de 210 kilos, couché sur le côté, a glissé sans freiner de la colline derrière l’arrivée et a heurté Michel à une vitesse estimée à 50 à 60 km/h : « Le problème, c’est que le traîneau m’a probablement rattrapé avec une carre, qui a ensuite déchiré m’ouvre et m’ouvre.

La cuisse droite a été coupée depuis l’os de la hanche jusqu’à environ quatre pouces au-dessus du genou. «La blessure mesurait 35 centimètres sur 50», raconte Michel. « Je pense qu’on ne voit cela qu’en temps de guerre. La jambe était presque partie ! Il s’accrochait simplement à sa peau et à ses muscles. Ma chance a été que les nerfs et les vaisseaux sanguins n’ont pas été endommagés car ils se trouvent à l’intérieur de la jambe. Sinon, je ne serais pas là depuis peu de temps.

“Ils ont dû m’intuber les poumons alors qu’ils étaient encore dans le train.”

A Dresde, il a été opéré trois fois. « Un grand respect pour les médecins là-bas, même s’ils ont essayé de le rafistoler », dit Michel. Il y a eu aussi d’autres blessures terribles : 14 côtes cassées. «Certains n’étaient pas loin de la colonne vertébrale», raconte Michel. «Ils ont dû intuber mon poumon alors que j’étais encore dans le train parce qu’il se remplissait de sang. Je ne pouvais plus respirer. C’était un spectacle terrible pour mes coéquipiers. » L’os de la hanche était luxé et l’omoplate était cassée. Les muscles de la poitrine étaient déchirés. De grandes cicatrices subsistent sur ses cuisses, ses fesses, ses hanches et ses épaules.

Le chemin du retour est long. “Pendant les quatre premières semaines après l’opération, j’étais juste au lit et je ne pouvais rien faire”, raconte Michel. « Après cela, j’ai dû m’habituer à m’asseoir et à me relever. C’était tout un combat. Rester debout pendant dix secondes a été un succès. Puis j’ai de nouveau eu des vertiges et j’ai dû m’allonger.

Depuis, Michel est devenu petit à petit plus mobile. Au début, il se déplaçait en fauteuil roulant électrique, puis à partir d’avril, il a continué avec des béquilles et un fauteuil roulant normal. « Lors de la marche, tous les muscles de stabilisation manquaient car ils avaient dégénéré de manière extrêmement significative », explique Michel. Au cours des derniers mois, il avait encore besoin d’un bâton pour se soutenir, désormais uniquement pour les longues distances : « J’espère que ce n’est qu’une question de temps avant de pouvoir le ranger. Je pensais que ce serait plus rapide.

Michel a perdu 17 kilos

Le poids de Michel est passé de 103 à 86 kilos : « C’était dur quand je me regardais dans le miroir. Puis je me suis demandé : est-ce vraiment moi ? Je suis maintenant revenu à 94 ou 95 kilos. » Il travaille en cure de désintoxication depuis des mois. Avant, il était capable de développer un développé couché de 140 à 150 kilogrammes. Maintenant, il a commencé avec la barre d’haltères. Il a enregistré des vidéos pour pouvoir voir en permanence les petits progrès. Il a également regardé les photos de la blessure : « Dans le processus de rééducation, vous atteignez toujours des points où vous avez l’impression que vous n’avancez pas. Quand je vois les photos, je me rends compte que cela prend du temps.

Depuis l’accident, la question de la sécurité est une préoccupation dans le monde du bobsleigh : pourquoi n’y a-t-il eu aucune précaution pour empêcher le traîneau de glisser vers l’arrière ? Le parquet de Dresde a décidé à la mi-mars de ne pas ouvrir d’enquête plus approfondie. C’était un accident sans aucune négligence. « J’ai trouvé ça un peu décevant, je dois être honnête, raconte Michel. « Les circonstances étaient particulières. Ils m’ont interrogé le lendemain de l’accident. À ce jour, je ne me souviens pas du contenu de l’enquête. De toute façon, vous ne pouvez pas vraiment évaluer ce que j’ai dit. L’affaire a été classée sans m’interroger correctement par la suite.

Michel tente tout pour se remettre au bobsleigh

L’accident de Michel a une histoire. Le matin du même jour, l’équipe du pilote allemand Johannes Lochner s’était déjà écrasée. «Vous auriez dû réagir immédiatement après», estime Michel. «C’est ma plus grande critique. Je trouve très faible que rien n’ait été changé. Deux ou trois personnes auraient suffi pour me sortir de la piste, ou une personne pour s’occuper du traîneau. Michel espère que l’association mondiale IBSF et l’exploitant de la piste apprendront quelque chose.

À Pâques 2025, Michel se rendra à Dresde avec sa famille et passera également à la clinique. S’il peut à nouveau faire du bobsleigh, il ne roulera à Altenberg que «si la sécurité peut être garantie», explique Michel.

Son point de vue sportif est difficile à évaluer. « Je vais tout essayer pour revenir, je ne veux pas avoir à me reprocher de ne pas tout essayer. Ce ne sera pas facile. » Son rêve : encore des Jeux Olympiques.

Cet article a été recherché pour le Centre de Compétence Sportive (WELT, SPORT BILD, BILD) et publié pour la première fois dans SPORT BILD.



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