La négociation salariale entre Syndicat des travailleurs de la métallurgie (UOM) et les chambres de commerce ont terminé l’année 2024 sans parvenir à un accord, laissant les travailleurs du secteur sans augmentation pour la période novembre 2024-mars 2025. Lors de la dernière réunion, les entreprises ont proposé une augmentation du salaire. 12%six points en dessous de ce qu’exige le syndicat dirigé par Abel Furlan.
Le syndicat a accepté d’analyser la proposition, mais a conditionné son approbation à l’inclusion d’un clause déclencheur qui ajuste mensuellement les salaires en fonction de l’indice des prix à la consommation (IPC). Ce point a été catégoriquement rejeté par les chambres, qui ont fait valoir une baisse d’activité et des difficultés à concurrencer les importations.
Une joint-venture bloquée et un secteur en crise
La dernière augmentation convenue pour les métallurgistes remonte à août 2024, lorsqu’une augmentation du 14% payable en quatre tranches : 4% en juillet et aoûtoui 3% en septembre et octobre. Depuis novembre, sans progrès dans les nouvelles négociations, les travailleurs continueront à recevoir les salaires établis dans cet accord :
Les pourparlers se poursuivront jusqu’en janvier 2025, les deux parties affichant des positions rigides. Les chambres de commerce, qui comprennent des entités telles que ADIMRA, AFARTE, CAMIMA et CAIAMAsoulignent les projections négatives pour l’année prochaine et les difficultés structurelles du secteur. De son côté, l’UOM insiste pour que les ajustements salariaux correspondent à l’inflation afin d’éviter de plus grandes pertes de pouvoir d’achat.
Le cas de la branche sidérurgique
Dans le segment de l’acier, la situation est similaire. Le Chambre argentine de l’acier et le syndicat a clôturé l’année sans consensus après une audience en décembre. L’UOM a exigé une augmentation 14% rétroactif sur la période juillet-octobreconditionné également à une révision inflationniste.
L’avenir des négociations
Avec une inflation accumulée de 112% en 2024selon INDEC, et une augmentation totale de la parité du 71,5% Pour les métallurgistes, les attentes concernant les négociations de 2025 seront cruciales. Le UdM cherchera à compenser l’écart salarial, tandis que les entreprises s’engagent à éviter les engagements qui augmentent leurs coûts de fonctionnement dans un contexte de récession.
Les discussions de janvier devraient être décisives pour déterminer comment commenceront l’année les salaires des travailleurs du secteur, tant dans la métallurgie que dans l’acier.