2024-02-11 14:10:38
Il y a déjà 350 maisons communautaires qui ont ouvert leurs portes et d’autres continueront d’ouvrir dans les deux prochaines années pour atteindre le quota minimum prévu par le Pnrr de 1.038 dans toute l’Italie d’ici juin 2026. Même si les Régions ambitionnent d’ouvrir à 1.421 avec d’autres fonds. Bonne nouvelle pour les Italiens qui pourront enfin bénéficier de visites, de tests et de services plus près de chez eux et sans avoir à recourir, comme cela arrive trop souvent, aux urgences pour obtenir une réponse. Il est cependant dommage que les patients qui frappent à ces toutes nouvelles structures imaginées pendant le Covid pour rapprocher le NHS des Italiens avec des services 24h/24 et 7j/7 risquent d’être très déçus.
Le risque pour les patients de retrouver des « cartons vides »
En bref, les Italiens risquent de trouver peu ou rien de ce qu’ils attendent, car dans de nombreux foyers communautaires, il n’y a pas de médecin. Ou bien il y en a, mais seulement quelques heures par jour : dans plus d’un tiers (120) des 350 foyers communautaires déjà ouverts à l’heure actuelle, il n’y a aucune présence de pédiatres ou de médecins de famille, tandis que dans 56 autres établissements, la présence médicale est actuellement prévu moins de 30 heures par semaine (maximum 4 à 5 heures par jour). En pratique, dans la moitié des foyers communautaires, les services sont principalement de type infirmier (des psychologues et des travailleurs sociaux sont également fournis), tandis que dans 60 autres, la présence des médecins de famille et des pédiatres varie entre 30 et 49 heures et dans 112 entre 50 et 49 heures. 60 heures par semaine. Entre autres, sur les 350 structures déjà ouvertes, moins de la moitié (148) sont ouvertes sept jours sur sept et seulement 110 également 24 heures sur 24, tandis que 61 offrent des services 6 jours sur 7 et 141 moins de 6 jours. Si telles sont les prémisses du nouveau système de santé territorial dans lequel le Pnrr investit plus de 7 milliards dans les nouvelles structures, les soins à domicile et la télémédecine, alors il faut commencer à s’inquiéter du fait que dans deux ans nous risquons de nous retrouver – alors qu’ils devront tous être pleinement opérationnel – avec des « boîtes vides », un personnel réduit et des services limités aux citoyens.
Hub de surveillance et du personnel
La situation est illustrée par le dernier suivi sur la mise en œuvre du nouveau système territorial de santé qui vient d’arriver sur la table du Ministre de la Santé. Orazio Schillaci et actualisé au 31 décembre, qui fait également état de 105 hôpitaux communautaires ouverts et de 103 centres territoriaux opérationnels, en plus des 350 maisons communautaires (principalement présentes en Lombardie, Émilie et Vénétie). La question n’est cependant plus celle du respect des délais de construction des murs des nouvelles structures – surtout après le retrait d’une partie de celles-ci décidé avec l’accord de Bruxelles – mais plutôt le fait de les doter du personnel nécessaire pour offrir les services attendus. Le dernier budget prévoyait 250 millions pour 2025 et 350 millions à partir de 2026 pour embaucher du personnel dans ce domaine. Mais en attendant, il faut trouver immédiatement des médecins et des infirmiers pour les structures ouvertes et parmi les questions fondamentales jamais résolues jusqu’à présent figure celle du rôle à attribuer aux médecins de famille qui devraient figurer parmi les figures clés : la tentative demandée par les Régions d’embaucher de jeunes médecins de premier recours comme salariés pour les faire travailler dans des foyers communautaires, nous discutons depuis plus de trois ans de la manière de les “obliger” à travailler au moins quelques heures dans les nouvelles structures (voir article ci-contre).
Quels services les maisons communautaires doivent-elles garantir
Mais que doivent faire les maisons communautaires ? Les plus grandes (le “hub”) – selon les exigences du décret ministériel 77 – doivent garantir une “présence médicale” 24 heures sur 24, sept jours sur sept, ainsi que des infirmières (12 heures par jour pendant 7 jours). D’autres chiffres incluent des spécialistes tels que des psychologues, des orthophonistes, des physiothérapeutes, des techniciens en réadaptation et des travailleurs sociaux. Ici, les Italiens – en particulier les plus de 14 millions de malades chroniques – pourront obtenir, au moins sur papier, en plus de la visite classique, des services de diagnostic primaire avec des équipements tels que des ultrasons, des électrocardiographes, des rétinographes, des OCT, des spiromètres. Des points sont également accordés pour les analyses de sang et les dépistages ainsi que pour les vaccinations. Bref, l’idée est d’en faire aussi une alternative aux urgences pour les patients non urgents. Vous devriez également y retrouver les services classiques de réservation de visites et d’hospitalisations (CUP). Dès cette année, des milliers de stations seront activées pour fournir des services de télémédecine (le Pnrr investit 1,5 milliard). Mais la question se pose spontanément : y aura-t-il au moins un médecin qui allumera le PC pour lancer la visite télévisée ?
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