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Santé cardiaque, six hospitalisations sur dix liées à une insuffisance cardiaque

by Nouvelles
Santé cardiaque, six hospitalisations sur dix liées à une insuffisance cardiaque

2024-05-17 12:12:33

En Italie, environ 600 000 personnes en souffrent, et sa prévalence double à chaque décennie : après 65 ans, elle peut atteindre environ 10 %. Il s’agit d’une maladie qui provoque 60 % des hospitalisations cardiaques, a un pronostic comparable à celui des tumeurs graves et représente un poste de coût de plus en plus important pour le Service National de Santé. Nous parlons d’insuffisance cardiaque, que les cliniciens qualifient désormais d’épidémie : une équipe d’experts siciliens, issus des unités opérationnelles de différents hôpitaux de la région, a évalué la situation, traçant les contours du scénario actuel et esquissant les perspectives d’avenir, notamment le Giovanni Paolo II à Ragusa, parmi les structures d’excellence pour cardiologielors de la présentation du Académie Cardiovasculaire Sicilienneun modèle de partage de bonnes pratiques, d’expertises et de technologies, que les cliniciens espèrent un jour étendre à l’ensemble du pays.

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L’« épidémie » d’insuffisance cardiaque

Comme nous le disions, l’insuffisance cardiaque représente une maladie extrêmement importante dont la prévalence augmente avec l’âge : en Europe, la prévalence de l’insuffisance cardiaque est estimée à 1,36 % entre 25 et 49 ans, et à 2,93 % entre 50 et 59 ans, à 7,63 % entre 60 ans. et 69 ans, à 12,67% entre 70 et 79 ans et à 16,14% au-delà de 80 ans, avec une estimation en population générale entre 0,4 et 2%, alors que la mortalité augmente. Elle implique différents systèmes, à tel point que plus de 90 % des patients sont touchés par d’autres comorbidités, qui peuvent être respiratoires, diabétiques, néphrologiques, neurologiques : 30 % des patients présentant une décompensation, par exemple, souffrent également de maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). . Il est donc approprié que ces patients soient pris en charge avec une approche multidisciplinaire.

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Heureusement qu’il y a la technologie

Depuis quelques années, de nouveaux traitements pharmacologiques permettent une amélioration notable de la qualité de vie des patients insuffisants cardiaques, mais les obligent à adopter une polythérapie à laquelle ils ne parviennent pas toujours à adhérer. Les nouvelles technologies interviennent en soutien, ce qui peut aider à prédire, et donc à éviter, les pics que rencontre le patient, réduisant ainsi la survie. « Les dispositifs implantés ont réduit la mortalité grâce à la technologie sans fil ou Bluetooth intégrée au logiciel, qui permet, en plus d’identifier les arythmies et de les traiter rapidement, les premiers signes de décompensation, anticipant ainsi les exacerbations avec des bénéfices pour la qualité de vie du patient. la vie – il a souligné Antonin Nicosie, directeur du département cardio-neuro-vasculaire de l’établissement Jean-Paul II de Raguse susmentionné – L’appareil dure toute la vie, avec une batterie de 8 à 10 ans, et permet la télésurveillance du patient à domicile en analysant à distance la fréquence cardiaque, le sang pression, oxymétrie à différents moments et ainsi évaluer l’évolution de la thérapie. Cela vous permet de le convoquer à l’hôpital uniquement pour des besoins réels ou des contrôles, sans accès inutile. Le risque de poussée d’insuffisance cardiaque peut être prédit même plusieurs semaines à l’avance. Ensuite, il y a les appareils portables, qui sont déjà disponibles pour ceux qui n’ont pas besoin d’un appareil implanté : les résultats n’ont pas toujours été satisfaisants, mais leur utilisation est croissante et avec la numérisation de la population, une plus grande prise de conscience de ces instruments se répand.” .

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Une plateforme partagée

Pour favoriser le partage de compétences et de technologies, les quatre unités opérationnelles de cardiologie de l’est de la Sicile (Catane, Messine, Raguse, Syracuse) viennent de présenter le Académie Cardiovasculaire Sicilienne, un modèle extensible à d’autres entités régionales qui implique la mise en réseau de savoir-faire et d’outils, dans le but ultime d’offrir à chaque patient la meilleure performance possible ; en parallèle, l’objectif est de former en permanence le personnel soignant (clinique, chirurgical, technique, infirmier). Un modèle de bonnes pratiques que les cliniciens ont hâte de mettre à l’épreuve.

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