2024-09-27 16:36:53
Au siège madrilène du Parlement européen et dans le cadre de la Journée mondiale du cœur, le 29 septembre, des cardiologues ont appelé à la création d’une stratégie européenne de santé cardiovasculaire qui donne la priorité à la prévention.
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Cette stratégie européenne sur la santé cardiovasculaire demandée par les cardiologues a pris forme lors de la réunion que la Société espagnole de cardiologie (SEC) et la Fondation espagnole du cœur (FEC) ont organisée avec d’éminents experts de la santé au siège espagnol du Parlement européen pour réfléchir sur la important défi sanitaire posé par les maladies cardiovasculaires, lors de la conférence « Pour le cœur de l’Europe », une réunion organisée en collaboration avec Novartis.
Plus de 1,7 million de personnes sont mortes en 2021 en Europe à cause de maladies cardiovasculaires, selon les dernières données disponibles d’Eurostat. En Espagne, selon l’INE, en 2022, ces pathologies représentaient 26,1 pour cent du total des décès.
Dans le monde, les décès dus aux maladies cardiovasculaires, selon les dernières données, avoisinent les 18 millions de décès par an.
Pourtant, 80 % des décès prématurés dus aux maladies cardiovasculaires peuvent être évités, selon l’OMS.
En ce sens, le Dr Andrés Íñiguez, président de la FEC, a souligné la nécessité d’un changement de paradigme : « Face au modèle classique axé sur l’approche et le traitement de la maladie, de nouvelles stratégies basées sur la prévention doivent être priorisées, à travers l’éducation. et la promotion de la santé grâce à des modes de vie sains dès l’enfance.
C’est précisément l’un des points forts du Stratégie de santé cardiovasculaire du Système National de Santé (ESCAV) dont dispose l’Espagne, dans la mise en œuvre duquel il est nécessaire d’avancer, disent les cardiologues.
Outre leur impact sur la santé, les maladies cardiovasculaires ont un impact économique important. L’économie de l’UE a perdu 210 milliards d’euros à cause de ces pathologies : 53 % correspondent aux coûts des soins de santé, 26 % aux pertes de productivité et 21 % aux coûts des soins informels pour les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires.
Peu de présence des maladies cardiovasculaires dans le débat politique
Selon une étude de Cardioalianza qui analyse la présence des maladies cardiovasculaires dans les médias et les réseaux sociaux, seulement 1,64 % des conversations politiques sur la santé sur ces chaînes ont mentionné ces pathologies l’année dernière.
Les autres problèmes de santé présentaient des pourcentages plus élevés : santé mentale, 4,97 % ; cancer, 4,62% et covid, 2,18 pour cent. Une grande partie du débat politique sur la santé s’est concentrée sur le débat sur les pactes, les nouvelles lois et la gestion des services de santé.
D’après ceci Rapport d’écoute sur la santé cardiovasculaireune tendance similaire a été observée dans les publications en X du Ministère de la Santé et des Départements de Santé des Communautés Autonomes, avec 1,4% liés aux maladies cardiovasculaires.
Coïncidant avec la Journée mondiale du cœur, le 29 septembre, Cardioalianza a lancé la campagne #ActúaConEl♥️
En collaboration avec la Fédération mondiale du cœur (WHF), une pétition mondiale a été lancée pour recueillir un million de signatures afin de donner la priorité à la santé cardiovasculaire dans le monde, dans le but d’exhorter les dirigeants mondiaux à prendre des mesures urgentes et à adopter un plan stratégique contre les maladies cardiovasculaires qui favorise un mode de vie sain pour le cœur et donne la priorité à la santé cardiovasculaire comme droit fondamental de la population.
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