Son arrivée à Chartres est un nouveau départ. Au sortir d’une saison cataclysmique avec Cognac-Saint-Jean, en Nationale (aucune victoire), l’Italo-Argentin Serafin Bordoli a rapidement pris ses marques, cet été, avec ses nouveaux partenaires, et s’est même vu confier le brassard du CCR, qui se déplace à Sarcelles, ce dimanche après-midi.
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“C’est clairement un honneur, en même temps qu’une responsabilité. Mais ça me va bien”, indique le natif de Buenos Aires, 28 ans, pas forcément formaté pour ce rôle.
“C’est sûr que faire carrière en Europe, ce n’est pas quelque chose que j’avais imaginé au départ. Affronter des Jonathan Sexton ou des James Lowe, aller défier le Stade Toulousain, c’est assez fou.”
“À la base, je suis quelqu’un qui ne se met pas en avant. Le capitanat, c’est une première pour moi. Je pense que ça se voit au niveau des speeches dans le vestiaire !”, s’amuse le Franco-Argentin, plutôt à l’aise avec la langue de Molière, mais coutumier des discours “transversaux”. “Un cocktail entre espagnol, italien et français !”, confesse le demi d’ouverture-buteur, qui a longtemps hésité entre football et rugby.
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“En Argentine, le football est “obligatoire” à l’école et je l’ai pratiqué jusqu’à l’âge de 12-13 ans. Ensuite, ce sont des amis qui m’ont fait me tourner vers le ballon ovale”, poursuit “Sera”, né et formé à Olivos, un quartier de Buenos Aires, qu’il a quitté à l’âge de 18 ans pour l’Italie (les Zèbres puis Calvisano, entre 2015 et 2018).
Un choix qu’il n’a jamais eu à regretter. “C’est sûr que faire carrière en Europe, ce n’est pas quelque chose que j’avais imaginé au départ. Affronter des Jonathan Sexton ou des James Lowe, aller défier le Stade Toulousain, c’est assez fou”, se remémore-t-il. Une expérience qui a compté dans le choix de lui confier le brassard.
En plus de son rôle de chef d’orchestre sur le terrain, il fait l’unanimité dans le vestiaire.
“Serafin est arrivé à maturité. C’est quelqu’un de posé, calme. Il a un discours toujours positif, les mots justes. En plus de son rôle de chef d’orchestre sur le terrain, il fait l’unanimité dans le vestiaire”, salue son coach, Renaud Gourdon, qui comptera une nouvelle fois sur lui, ce dimanche, au brassard comme à la botte, qu’il partage avec Aaron Stafford.
Sarcelles (Val d’Oise), dimanche à 15 h 15.
C’Chartres Rugby : Boucher, Schlienger, Halavatau – Ludick, Prudhomme – Gautier, Vea, di Salvatore – Blanc (m), Bordoli n (o) – Camara, Stafford, Tawalo, Ndiaye – Louvet. Sur le banc : Cissé, Poo, Diame, Silla, Delana, Alberto, Vaidie, Fantozzi.
David Berthélem
2023-10-22 12:35:00
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