qui sont ces actionnaires minoritaires qui s’opposent à l’offre de rachat d’Exmar ?
Pour pouvoir effectuer un « squeeze out », Saverex devait posséder au minimum 95 % des actions et 90 % du capital flottant, c’est-à-dire du capital coté en Bourse. N’ayant pas atteint ce seuil, Saverex a décidé de lancer un second tour de l’offre à 11,5 euros, qui débutera le 27 mars et se terminera le 16 avril prochain [2]. Les Saverys espèrent ainsi réveiller les actionnaires dormants ou ceux qui ignorent l’offre.On peut imaginer que pendant ce temps, ils vont continuer à acheter des actions sur le marché comme ils l’ont fait ces dernières semaines. S’ils arrivent à obtenir les moins de 3 % manquants, ils pourront faire ce qu’on appelle un « self-reliant squeeze out », qui les obligera néanmoins à refaire un prospectus avec une nouvelle valorisation par un expert indépendant désigné par les administrateurs indépendants. Si cette valorisation est jugée trop basse, elle peut faire l’objet d’une contestation auprès de la FSMA, le régulateur des marchés en Belgique. Bref,les saverys ne sont pas au bout de leurs peines. L’offre des Saverys sur Exmar est considérée comme ratée
[3].
### Critiques sur le prospectus
La situation était tendue dès qu’une série de minoritaires ont manifesté leur opposition à l’opération. Il s’agit de tous ceux qui soutiennent un site dénonçant une offre trop basse. Pour lui, Exmar vaut au moins 18 euros par action.
Il s’est montré très critique à l’égard du prospectus qui, selon lui, donne des informations incorrectes
.Exemple : la décote de 25 % appliquée sur 4 bateaux achetés fin novembre 2024 pour 280 millions de dollars (dont 50 % par Exmar). La valorisation ne tient pas la route. L’avenir d’Exmar reste très prometteur
, commentait l’analyste.De façon générale, il estime que les discounts appliqués sur l’vital program d’investissements d’Exmar réalisé en 2023-2024 manquent de cohérence
.
le CEO d’Exmar, a souligné que la conjoncture est moins bonne qu’il y a quelques mois
, notamment en raison d’une quantité de navires qui arrivent sur le marché et des incertitudes liées au paysage géopolitique
. Saverex n’a pas récolté suffisamment de titres pour pouvoir retirer l’action de la Bourse [3].
Il s’agit des actionnaires minoritaires qui estiment que l’offre de rachat d’Exmar par Saverex est trop basse, à savoir 11,5 euros par action. Ces actionnaires soutiennent un site web qui conteste cette valorisation et affirme qu’Exmar vaut au minimum 18 euros par action. Ils critiquent notamment le prospectus de l’offre, le jugeant imprécis et incohérent dans ses estimations, particulièrement concernant les décotes appliquées sur certains actifs.