:focal(545x371.5:555x361.5):watermark(cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/OIO44DUUUNC2DB5T3FIJECBT5U.png,0,-0,0,100)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/BZCWDOUH45CHDPRWZUTORARHYI.jpg?fit=%2C&ssl=1)
Mardi, sur le plateau de LN24, Jean-Luc Crucke (Les Engagés) avait vivement critiqué la ministre wallonne de l’Environnement Céline Tellier, affirmant qu’elle avait fait une communication orale au gouvernement régional pour lui faire part d’une suspicion de pollution aux PFAS sur la base militaire de Chièvres. “Le gouvernement a pris acte de cette communication orale – une méthode qui n’est jamais utilisée. Le point n’est jamais passé en intercabinets ; nous n’avons reçu aucun document. Nous avons juste été informés oralement d’une suspicion de pollution alors que le rapport de l’armée américaine faisait état d’une pollution avérée”, avait commenté Jean-Luc Crucke, ajoutant : “J’ai du mal à comprendre pourquoi elle n’a pas pris d’initiative alors que le 8 juillet 2021, elle était au courant.”
Invité sur La Première ce jeudi, l’homme politique a exprimé à nouveau son désarroi par rapport à cette situation. Et ses propos ont été confirmés par un tweet qui refait surface. Dans celui-ci, qui date bien du 8 juillet 2021, la ministre Tellier déclare : “Après avoir pris connaissance du document relatif à la présence de PFAS à Chièvres, les autorités communales et régionales travaillent en étroite collaboration. Je me suis engagée à fournir à la ville toutes les infos qui résulteront des analyses en cours”.
En somme, la ministre ne peut désormais plus cacher qu’elle ignorait la situation. Reste à présent à voir comment elle va se défendre par rapport à ces nouvelles informations. Son poste est en tout cas de plus en plus menacé.
