Manque de loyauté, vols de temps, négligence… plus de 17 employés de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) ont été congédiés pour des raisons éthiques en cinq ans, a appris Le Journal.
Parmi ces licenciements, près de la moitié concernent le vol de temps, apprend-on dans une réponse à une demande d’accès du Journal.
Des conflits d’intérêts en 2021, 2022 et en 2023 ont aussi coûté le poste d’employés.
Parmi les raisons, des signatures électroniques frauduleuses, des gestes de harcèlement, des propos mensongers ont également été pointés du doigt.
Confidentialité préservée
«Les agissements ayant mené à des congédiements n’ont pas mis en péril la confidentialité des renseignements de citoyens. Il n’y a pas eu de divulgation pouvant poser préjudice à ceux-ci», assure Antoine Leclerc-Loiselle, porte-parole de la CNESST.
«La CNESST s’efforce de traiter promptement toute situation portée à sa connaissance qui ne rejoint pas ces valeurs et qui ne cadre pas avec la raison d’être de la Commission consistant à travailler à la promotion des droits et des obligations en matière de travail et en assure le respect, et ce, auprès tant des travailleuses et travailleurs que des employeurs du Québec», ajoute-t-il.
Au 31 décembre dernier, l’organisation comptait 5414 employés.
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