Scène de crime aujourd’hui à Berlin : à la recherche du fil rouge

Scène de crime aujourd’hui à Berlin : à la recherche du fil rouge

2023-08-25 18:19:00

“Tatort” de Berlin
A la recherche du fil rouge

Meret Becker et Mark Waschke ont enquêté de 2015 à 2022 sur la « scène de crime » berlinoise en tant que commissaires Nina Rubin et Robert Karow.

© rbb/Thomas Ernst / ARD

ARD répète la deuxième mission “Tatort” de Meret Becker et Mark Waschke. La série voudrait raconter une histoire horizontale à la manière des célèbres séries américaines, mais cela s’avère beaucoup trop compliqué. Le spectateur est donc désespérément dépassé.

Imaginez si l’une des séries américaines les plus acclamées, par exemple “House of Cards”, ne diffusait qu’un nouvel épisode tous les six mois. Le spectateur aurait beaucoup de mal à suivre l’intrigue. Eh bien, Frank Underwood et sa femme Claire, vous vous en souvenez probablement encore. Mais pourquoi ce journaliste a-t-il dû mourir à nouveau – et que représente cette sinistre strip-teaseuse ?

C’est un peu ça avec “Ätzend”, la deuxième utilisation du Berliner”Les équipes de “Tatort”. On a vite l’impression de ne pas disposer de toutes les informations nécessaires pour bien comprendre l’épisode, car une grande partie de l’intrigue remonte au premier épisode et à des événements survenus encore plus tôt.

Le début ne pourrait pas être plus déroutant : l’inspecteur Karow (Mark Waschke) est assis dans un café avec un homme qui n’est pas présenté en détail. Il s’agit de la mort du partenaire de Karow, Maihack, d’une balle et d’un “rapport classifié”. Dans une deuxième scène, l’enquêteur discute avec un psychologue – il s’agit également d’une opération de police qui a également eu lieu dans le passé. Jusqu’ici, c’est déroutant.

Mais l’épisode devient encore plus cru : un dialogue s’ensuit entre Karow et sa collègue Nina Rubin (Meret Becker), qui tourne autour de la première affaire déjà terminée. Le film a été diffusé en mars 2015.

“Tatort” : Deux crimes

Il faut dix minutes pour que l’épisode arrive au présent : deux corps sont retrouvés sur un chantier : l’un dans un baril d’acide, l’autre enfoui dans le sol. Il s’avère qu’il s’agit de deux crimes distincts. L’une a à voir avec le sombre passé de Karow. Comment exactement – cela n’est éclairci qu’à la fin.

En retour, le deuxième volet peut prétendre aborder au moins un sujet socialement pertinent : il s’agit du sort des réfugiés vivant en Allemagne.

L’autre cas reste cependant flou. Pour cela, il va Karow sur le col. Il est arrêté à la fin – il aurait tué son partenaire. Un membre de la police travaille contre lui et répand des rumeurs selon lesquelles il aurait eu une liaison avec la femme de son collègue. Si c’est vrai ? Des doutes sont suscités, du moins chez le spectateur, car apparemment l’enquêteur semble s’intéresser davantage aux hommes.

Compliqué et surchargé

Le fait que la « scène de crime », racontée de manière généralement conventionnelle, veuille sortir du corset serré de 90 minutes est louable. Et comme le montre la « scène de crime » de Dortmund avec Jörg Hartmann, cela peut fonctionner pendant un certain temps. Mais seulement si l’on ne surcharge pas le fil narratif horizontal.

La « scène de crime » berlinoise s’effondre déjà dans le deuxième épisode (livre : Stephan Wagner et Mark Monheim, réalisateur : Dror Zahavi) sous la complexité des informations que le spectateur doit préparer.

“Qu’est-ce que ce ballon et Bielefeld ont en commun ?”, demande au début l’interlocuteur menaçant de Karow. “Les deux n’existent pas”, répond-il. Les téléspectateurs qui recherchent le fil conducteur ici pourraient arriver à une conclusion similaire.

L’épisode “Tatort” “Ätzend” a été diffusé pour la première fois le 15 novembre 2015. ARD réitère l’affaire le vendredi 25 août à 22h20.



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