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Schoof pilote la coalition avec difficultés

by Nouvelles

La gestion délicate de l’Ukraine, de l’UE et de Trump par le Premier ministre

Le mois dernier a été particulièrement agité pour le Premier ministre, notamment en matière de politique européenne et internationale. Ses déclarations internationales et une décision en Europe ont rapidement semé le trouble.

Jeudi matin, le Premier ministre s’est entretenu avec les chefs de file des partis PVV, NSC et BBB. Le VVD était représenté par Bente Becker, la chef de file adjointe. La chef de file du VVD, Dilan Yeşilgöz, était à kiev, avec le président ukrainien Zelensky. Le VVD se réjouit de ce contraste.

Les discussions se sont déroulées dans une atmosphère fébrile. Le PVV et le BBB étaient disposés à chercher des solutions, mais le NSC de Pieter Omtzigt était particulièrement préoccupé. Pour Omtzigt, qui a longtemps protesté contre la dette européenne et les failles de la zone euro, il s’agit d’un dossier crucial.Il est impliqué, mais parfois « insaisissable », selon un participant. Certains médias ont évoqué une atmosphère de crise, mais aucune porte n’a claqué.

Feu vert pour 800 milliards

Tout tourne autour du plan de la Commission européenne visant à débloquer 800 milliards d’euros, en assouplissant les règles budgétaires et en contractant de nouveaux emprunts européens. Trois partis gouvernementaux – PVV, NSC et BBB – soutiennent une motion parlementaire visant à ne pas y participer.Schoof a déjà donné son feu vert à Bruxelles pour l’élaboration des plans.

Schoof a obtenu le soutien des trois chefs de file. Il n’est pas obligé d’appliquer la motion parlementaire adoptée.Les Pays-Bas décideront ultérieurement s’ils approuvent ou non la législation européenne. Un certain nombre d’anciens accords ont été réaffirmés : les règles budgétaires ne doivent pas être trop assouplies, les Pays-Bas restent fermement opposés aux « euro-obligations » et sont critiques à l’égard des dettes importantes.Schoof a donc obtenu un soutien, mais il y a aussi des dommages collatéraux : à chaque nouvel accord bruxellois, la question se posera de savoir si le Premier ministre bénéficie du soutien de la coalition. Des diplomates affirment que d’autres pays de l’UE observent également La Haye avec étonnement.Cette réunion d’urgence de plusieurs heures met une nouvelle fois les relations au sein de la coalition sous pression. Schoof aurait dû consulter et coordonner cela beaucoup plus tôt, entend-on également au sein de la coalition.

Participation à une force de paix

Ce n’est pas la première fois que Schoof surprend d’autres politiciens de la coalition et du cabinet. À la mi-février, lors de la très médiatisée Conférence de Munich sur la sécurité, il a surpris la presse : les Pays-Bas veulent examiner « sérieusement et favorablement » la possibilité de fournir des militaires pour une éventuelle force de paix en Ukraine.Schoof va-t-il trop vite ? D’autres ministres avaient rejeté la même idée les jours précédents. Il est nécessaire de montrer que les Pays-Bas veulent réfléchir et participer, entend-on dans l’entourage de Schoof. Le premier ministre doit faire un pas.

Le soutien politique à l’envoi de militaires n’a pas été coordonné. Au sein du cabinet, cela conduit à une discussion qui révèle des opinions divergentes sur les propos de schoof.

Les réactions au sein de la coalition sont également mitigées. Le BBB estime que c’est prématuré. le plus grand parti, le PVV, est contre. « Les Pays-Bas participent déjà à de nombreuses missions et nous devons protéger notre propre territoire », a déclaré le chef de file du PVV, Geert Wilders.

Problèmes concernant 3,5 milliards

Quelques semaines plus tard, une déclaration du Premier ministre Schoof suscite de nouvelles controverses.Lors d’un débat parlementaire,il a déclaré que le gouvernement souhaitait continuer à soutenir l’Ukraine avec environ 3,5 milliards d’euros en 2026,soit à peu près le même montant que ces dernières années.

Cette promesse de Schoof a été préparée dans un cercle très restreint. Même le ministre des Affaires étrangères, Veldkamp, n’en a été informé que très tardivement. Il soutient toutefois la démarche de Schoof.

Le VVD est mieux informé. immédiatement après la déclaration de Schoof, la chef de file du VVD, Yeşilgöz, a envoyé un tweet enthousiaste. Wilders a réagi comme une guêpe. Il a reproché au Premier ministre de ne pas approuver à l’avance les 3,5 milliards. Le BBB a également émis des réserves. Ce n’est de toute façon pas une soirée facile pour Schoof. Interrogé par le député Eerdmans (JA21) sur les prêts européens, Schoof cherche la bonne explication. À une question de Yeşilgöz lui demandant si Schoof est d’accord avec elle, un rire malaisé s’ensuit.

La question des 3,5 milliards d’euros a continué de couver pendant des jours. Un échange entre le VVD et Schoof, telle est la suspicion au sein du PVV et du BBB. Schoof a même contourné ses propres vice-premiers ministres. Les vice-premiers ministres Fleur Agema (PVV) et Mona Keijzer (BBB) n’étaient au courant de rien, ont-elles déclaré vendredi dernier avant le Conseil des ministres.

Après ce Conseil des ministres,Schoof s’est frayé un chemin à travers sa conférence de presse hebdomadaire. Lorsque le journaliste politique Frits Wester l’a interrogé, Schoof a presque tout lu sur papier.

wilders et Van der Plas n’en sont pas restés là. Le Premier ministre a été convoqué avec grand fracas. C’est du moins l’image que l’on donne au monde extérieur.Selon le Premier ministre, la réunion a été « bonne et ferme », selon Van der Plas, « ferme et bonne ». Une nuance ; cela dépend de ce sur quoi on veut mettre l’accent.La réunion d’urgence de plusieurs heures sur les prêts européens doit encore commencer.

« Personne ne se pardonne rien »

tout n’est pas de la faute de Schoof. Les partis de la coalition ne font pas grand-chose pour protéger le Premier ministre sans parti. « Dans cette coalition, personne ne se pardonne rien », constate un observateur. Chaque point politique est contesté et combattu, comme si tout le monde s’attendait à des élections à tout moment. Compte tenu de la mauvaise ambiance, ce n’est pas impensable.

Lors de la formation du gouvernement, le choix s’est porté sur un Premier ministre sans parti. Celui qui n’a pas de parti ne peut pas compter automatiquement sur le soutien d’un parti de la coalition. Cela affaiblit Schoof. Les chefs de file de la coalition veulent naturellement un Premier ministre qui applique sans réserve les souhaits de la coalition. Mais sur la scène européenne et internationale, le Premier ministre joue un rôle beaucoup plus important et déterminant. Au Conseil européen, le Premier ministre conclut des accords avec d’autres chefs de gouvernement. Schoof veut avoir de la marge de manœuvre pour cela. Il est disposé à se montrer critique et constructif, mais il ne veut pas se retrouver isolé, comme le Premier ministre hongrois Orbán.Avec le Premier ministre expérimenté Rutte, les Pays-bas avaient une influence considérable à Bruxelles. Les Pays-Bas étaient « plus forts que leur poids », disaient les diplomates : les Pays-bas pouvaient se faire passer pour plus grands qu’ils ne l’étaient. Rutte était l’un des chefs de gouvernement les plus anciens et était salué à Bruxelles comme un homme à tout faire.

Moins d’intérêt international

Schoof n’a pas l’expérience internationale, l’influence et le prestige de son prédécesseur. Lors des conférences de presse de Rutte à Bruxelles,il y avait généralement un certain nombre de journalistes internationaux.L’intérêt pour Schoof est nettement moindre.

Avant les sommets européens, des chefs de gouvernement rendaient souvent visite à Rutte à La Haye. Des consultations, une mise au point, la construction de coalitions de pays partageant les mêmes idées.Mais les visites européennes à La Haye sont beaucoup moins fréquentes sous Schoof.

Schoof participe néanmoins pleinement aux discussions. À Paris et à Londres, les pays-Bas ont obtenu une place à la table lors de sommets spéciaux, en partie grâce à notre soutien massif à l’Ukraine, lancé par le gouvernement rutte. Mais cela restera-t-il le cas, maintenant que la coalition de droite est si divisée ? L’opposition à la Chambre des représentants évoque le scénario selon lequel les Pays-Bas ne participeront plus.

Après un mois de turbulences, Schoof a obtenu deux résultats concrets : 3,5 milliards d’euros ont été alloués à l’Ukraine et les Pays-Bas approuvent, pour l’instant, l’élaboration du plan d’investissement européen pour la défense.

Schoof prend l’initiative, mais n’associe pas toujours les membres du cabinet et les chefs de file de la coalition. Les développements européens et internationaux n’attendent pas toujours La Haye. Mais la coordination doit être améliorée,comme convenu. Dans l’espoir que cela conduise à moins de querelles et d’irritations au sein du cabinet et de la coalition.

Le Premier ministre Schoof : Entre initiatives audacieuses et tensions de coalition

Le mois dernier a été marqué par des tensions importantes au sein de la coalition gouvernementale néerlandaise, principalement dues aux initiatives internationales du Premier ministre schoof. Ses décisions concernant l’Ukraine et le plan d’investissement européen ont créé des remous et mis en lumière les fragilités d’un gouvernement sans majorité claire.

Les points clés de la crise

L’affaire des 800 milliards d’euros

Le contexte : La Commission européenne propose un plan de 800 milliards d’euros pour assouplir les règles budgétaires.

La position de la coalition : Trois partis gouvernementaux (PVV, NSC, BBB) s’opposent au plan.

La décision de Schoof : Le Premier ministre approuve le début de l’élaboration du plan à Bruxelles malgré l’opposition parlementaire.

Les conséquences : Cela crée des tensions au sein de la coalition et suscite l’étonnement des autres pays de l’UE.

La proposition d’une force de paix en Ukraine

L’initiative : Schoof annonce à Munich la volonté des Pays-Bas d’envisager sérieusement une participation militaire à une force de paix en Ukraine.

Le manque de coordination : Cette annonce surprend ses propres ministres et les autres partis de la coalition, qui sont divisés sur la question.

Les divergences : Le PVV est contre,le BBB juge la proposition prématurée.

L’engagement de 3,5 milliards d’euros pour l’Ukraine

L’annonce surprise : Schoof annonce un engagement de 3,5 milliards d’euros pour l’Ukraine en 2026 sans concertation préalable avec les autres membres du gouvernement.

La réaction de la coalition : Le PVV et le BBB critiquent vivement le manque de coordination. Le VVD soutient la démarche.

Conséquences : De nouvelles tensions au sein de la coalition, sommet entre Schoof et les leaders des partis.

| Thème | Décision de Schoof | Réaction de la coalition | Conséquences |

|—————————–|———————————————————-|——————————————————-|————————————————-|

| Plan européen (800 milliards) | approuve le début de l’élaboration du plan à Bruxelles | Opposition de trois partis gouvernementaux, tensions. | Doutes sur la stabilité de la coalition. |

| Force de paix en Ukraine | Annonce l’étude d’une participation militaire | Divisions au sein de la coalition | Manque de coordination, critiques sur la précipitation.|

| Aide à l’Ukraine (3,5 milliards)| Annonce l’aide sans concertation préalable | Critiques du PVV et du BBB, soutien du VVD | Tensions accrues, réunion d’urgence avec les partis.|

FAQ

Q : Quel est le principal problème soulevé par le texte ?

R : Le manque de coordination du Premier ministre Schoof avec sa coalition sur les décisions concernant l’Ukraine et l’Union Européenne.

Q : Quels sont les partis de la coalition ?

R : PVV, NSC, BBB et VVD.

Q : Comment la coalition réagit-elle aux décisions de Schoof ?

R : Les réactions sont mitigées, avec des tensions importantes entre les partis.

Q : Quelle est la conséquence pour les Pays-Bas sur la scène internationale ?

R : L’influence internationale des Pays-Bas pourrait diminuer suite aux divisions internes de la coalition.

Q : Quel est l’état actuel de la coalition ?

R : Fragile,avec des tensions importantes et une atmosphère de défiance.

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