2024-05-17 13:52:47
Aujourd’hui, neuf semaines plus tard, la situation semble complètement différente : les gouvernements du monde entier ont convenu de poursuivre les travaux sur un projet d’accord sur la pandémie fin mai.
Bonnes nouvelles
C’est en fait une plutôt bonne nouvelle. Au lieu d’une décision, une discussion prolongée et sans fin sur la (non) décision. Mieux encore, la nouvelle selon laquelle les gouvernements du monde entier se seraient abstenus de conclure « un accord juridiquement contraignant sur la prévention, la préparation et le contrôle des pandémies » avec l’OMS serait encore meilleure.
La Suisse ne pourra jamais signer un tel accord à moins que le Parlement n’en décide ainsi et que le peuple ne le confirme lors d’un référendum facultatif. Il s’agit notamment d’un nouveau pacte contre la pandémie et de la révision du Règlement sanitaire international.
Le Conseil fédéral se porte-t-il bien ?
En Suisse, le Conseil fédéral a jusqu’à présent laissé échouer toutes les initiatives parlementaires et la pétition « Accord OMS sur la pandémie – non merci », présentée par Pro Suisse.
Le texte des accords n’ayant pas encore été définitivement négocié, il ne souhaite pas encore commenter. Peut-être que le Conseil fédéral n’a pas tellement tort après les derniers développements.
De quoi s’agit-il?
Grâce aux changements demandés, l’OMS souhaite passer d’une organisation consultative qui fait uniquement des recommandations à un organe directeur international dont les déclarations devraient être juridiquement contraignantes pour les 194 pays membres. En particulier, les pouvoirs du directeur général de l’OMS devraient être élargis, par exemple pour déclarer une pandémie ou une urgence sanitaire. L’OMS devrait avoir la possibilité de recourir à la censure pour supprimer les informations qu’elle estime fausses.
Si vous regardez le comportement de l’OMS dans le « contrôle de la pandémie » de la grippe aviaire de 2005, de la grippe porcine de 2009, mais aussi de la pandémie de COVID de 2020, alors vous ne trouvez vraiment pas cela une bonne idée.
Image de soi de l’OMS
Officiellement, l’OMS en fait partie Organisation spéciale le Les Nations Unies située à Genève. Elle a été fondée en 1948 et compte aujourd’hui 194 États membres. Selon sa propre déclaration, il s’agit d’une organisation des Nations Unies qui promeut la santé, protège le monde et aide les personnes vulnérables « afin que chacun, partout, puisse atteindre le plus haut niveau de santé ».
Cela semble vraiment bien, mais ce n’est pas vrai. En fait, l’OMS s’est éloignée de ce que l’on pourrait attendre d’une organisation des Nations Unies. Cela est particulièrement évident au niveau du financement. Sur les revenus totaux de 4,2 milliards de dollars de l’OMS en 2022, seuls 12 % provenaient des contributions ordinaires des pays membres.
Les contributions volontaires se sont élevées à 3,7 milliards de dollars, dont l’utilisation est largement dictée par les donateurs. Cela rend l’OMS extrêmement dépendante des donateurs. Il n’y a pratiquement aucune participation démocratique des États membres aux activités de l’OMS.
Celui qui paie commande
Outre la dépendance directe et indirecte à l’égard de l’industrie pharmaceutique, la relation avec Bill Gates et sa fondation mérite particulièrement d’être mentionnée.
Le troisième donateur volontaire en 2022 est la Fondation Bill & Melinda Gates avec 390 millions de dollars, et le quatrième est l’alliance de vaccination GAVI. Et le plus grand sponsor de GAVI Vaccination Alliance est la Fondation Bill & Melinda Gates. La fondation a engagé 1,6 milliard de dollars auprès de GAVI en 2020 pour les efforts de vaccination sur une période de cinq ans.
Sauver le monde est bien organisé
Comme Weltwoche l’a récemment rapporté, la Fondation Bill & Melinda Gates a également conclu un parrainage d’un montant total de trois millions de dollars avec la Suisse et Swissmedic, l’institut suisse des produits thérapeutiques. Outre Swissmedic et la Fondation Gates, l’OMS, qui participe également d’une manière ou d’une autre, décide de l’utilisation des fonds « réservés ».
C’est en fait parfaitement organisé : Fondation Gates – OMS – GAVI – Swissmedic. Cela ne va vraiment pas mieux (pour Bill Gates). Bill Gates se présente comme un sauveur du monde, quoique d’une manière absolument antidémocratique et non transparente. Et son monde n’est probablement pas le nôtre.
Le directeur général
Selon les propositions de l’OMS, son directeur général, l’Éthiopien Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus a personnellement reçu de vastes compétences. Ceci quelle que soit la personne du Dr. Tedros est une très mauvaise idée. C’est encore pire quand le Dr. La personnalité de Tedros est prise en compte. L’ancien ministre éthiopien de la Santé et des Affaires étrangères est directeur général de l’OMS depuis 2017. Il est considéré comme un homme de pouvoir au franc-parler qui fait progresser massivement le pouvoir de l’OMS et lui-même.
Il a fait de l’OMS une plateforme de propagande agressive qui aborde presque quotidiennement tous les sujets imaginables et impensables avec des conférences de presse virtuelles, des annonces et des événements : sur l’intelligence artificielle, sur les droits de l’homme, sur le diagnostic des troubles mentaux, sur un cas de une infection humaine par le virus de la grippe A (H9N2) au Vietnam le 9 avril 2024, ce qui s’est passé à Gaza et aussi la guerre en Ukraine.
Qui est qui?
L’OMS est une institution internationale de lobbying et d’amélioration du monde qui dépend largement du financement de sponsors intéressés. Elle a son siège exonéré d’impôts à Genève et bénéficie ainsi du statut d’institution neutre de l’ONU, qu’elle a depuis longtemps cessé d’être. Il a l’intention déclarée d’étendre son pouvoir au détriment des États démocratiques et non démocratiques.
La Suisse peut continuer à lui accorder l’hospitalité à Genève ; En aucun cas, elle ne peut céder une quelconque autorité, que ce soit en droit dur ou en droit souple.
C’est à juste titre que le Conseil fédéral ne s’est pas encore prononcé sur le contenu des modifications envisagées. Il lui suffit de dire que la Suisse ne l’acceptera pas.
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