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Sciences.com : Christiaan Eijkman et l’énigme des poulets au béribéri.

2009-09-06 00:05:57

En 1520, Ferdinand MAGELLAN Il a réussi à traverser le détroit qui porte son nom et à pénétrer dans un océan calme qui, depuis lors, s’appelle l’océan Pacifique. Après avoir surmonté d’innombrables dangers, l’arrivée dans les eaux calmes de cet énorme plan d’eau lui sembla une bénédiction, mais ce calme devint l’ennemi le plus terrible qu’il dut vaincre lors du voyage qui fit le tour du monde pour la première fois. . Pendant trois mois, les navires d’expédition n’ont pas pu voir la terre ferme, la nourriture fraîche s’est épuisée et le scorbut a commencé à ravager les marins. Au moment où ils ont aperçu les Moluques, 80% de l’équipage étaient morts.

En 1540, l’Anglais George Anson entre dans le Pacifique avec une flotte de six navires et 2 000 hommes. Son objectif était d’attaquer les navires espagnols qu’il rencontrait en chemin, mais son véritable ennemi était le scorbut. Un seul navire est revenu et 1 300 marins ont perdu la vie. Richard Walter, aumônier et chroniqueur de l’expédition, décrit ainsi la maladie : “… la peau devient noire d’encre et pleine d’ulcères, les malades respirent fortement, les dents tombent et, le plus dégoûtant de tous, une grande quantité de tissus mous des tissus sortent de leur bouche et pourrissent en dégageant une odeur nauséabonde…”

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Les grands voyages de l’époque obligeaient les marins à se nourrir presque exclusivement de viande salée et de biscuits, la nourriture fraîche était rare et ce manque était un ennemi plus meurtrier que la plus féroce des batailles. Les choses commencèrent à changer en 1753, lorsque le médecin James Lind publia, dans son “traité sur le scorbut“, preuve expérimentale que le jus de citron et les légumes frais ont un effet bénéfique rapide sur les patients.

On dit que le capitaine Cook fut le premier à empêcher le scorbut de décimer son équipage, grâce à une série de mesures visant à améliorer les conditions d’hygiène et d’alimentation. Bien que tous les mérites qui lui sont attribués ne semblent pas vrais (voir ici une étude, en anglais), la réalité est qu’aucun marin n’est mort du scorbut au cours de ses trois voyages d’exploration.

Le scorbut était tristement célèbre pendant les longs voyages, mais il y avait d’autres maladies comme le béribéri, la pellagre ou le rachitisme qui semblaient avoir des causes tout aussi étranges. Les médecins ont mis en cause beaucoup de choses : le sel dans l’alimentation, le manque d’oxygène dans le corps, la graisse, l’air putride, les micro-organismes, etc. Le problème a commencé à être résolu à la fin du XIXe siècle grâce à un médecin hollandais aux moustaches énormes et à la plus grande ténacité, nommé Christiaan Eijkman. Au cours de son étude sur le béribéri, il a dû faire face à une énigme singulière : des poulets, eux aussi atteints de la maladie, avaient miraculeusement guéri… Écoutez l’histoire de la vie de Christiaan Eijkman.

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