Scrutins dans 5 capitales. Les défis pour élire le maire

Scrutins dans 5 capitales.  Les défis pour élire le maire

2023-05-25 08:34:30

AGI – Rush final pour les administratifs avec le scrutin dans cinq capitales provinciales : Pise, Massa, Sienne, Terni et Ancône. En Toscane, le centre-gauche tente de récupérer les trois villes passées au dernier tour électoral pour reconstruire le ‘fort rouge’, tandis que le centre-droit chasse la reconfirmation pour lancer le futur assaut sur Florence (2024) et la Région (2025). En parallèle aussi les défis du second tour à Campi Bisenzio (Florence), Pietrasanta (Lucca) et Pescia (Pistoia).

Au premier tour, les élections ont concerné 22 villes toscanes avec un taux de participation de 58,1 %, en légère baisse par rapport à 2018 où il était de 59,6 %. Dans les trois principales villes projetées pour le second tour, il y a des coalitions fragmentées et aucune apparition formelle en vue du scrutin malgré l’appel à la convergence signé par les coordinateurs régionaux de Frères d’Italie, Lega et Forza Italia.

Le défi en Toscane pour reconstruire le “fort rouge”

UN Pise la maire sortante soutenue par la coalition unitaire de centre-droit, Michèle Conti, n’a pas remporté le premier tour par une poignée de voix, s’arrêtant à 49,9%. Pour le défier, il y aura le candidat du Pd et du M5, Paolo Martinelli, qui a obtenu 41,1 % des voix.

Au total, Conti a obtenu plus de 20 000 voix et peut compter sur un avantage d’environ 3 500 voix sur son adversaire. Le facteur décisif pour rouvrir le jeu en vue du second tour sera les 7% remportés par le conseiller municipal et représentant de la gauche radicale, Francesco ‘Ciccio’ Auletta, qui n’a jusqu’à présent donné aucune indication de vote.

Jeu encore plus dans la balance a Masse où la maire sortante, Michele Persiani, soutenue par la Lega et la Fi, a remporté le premier tour avec 35,4 % mais a subi la concurrence interne du centre-droit. Avec la candidate du FdI, Michèle Guidi, qui menait il y a tout juste un mois la méfiance des Persiani au conseil municipal, à la troisième place avec 20 %.

Dans le scrutin contre le maire sortant de Carroccio, il y aura Enzo Romolo Ricci, face à Pd et Si-Ev, qui a obtenu 30% d’approbation. Après l’aval du citoyen Cesare Maria Ragaglini, 4,5% au premier tour, le centre-gauche pourra compter sur le soutien de Daniela Bennati du M5s et de l’Unione Popolare avec 5,4% des voix.

UN Sienne il y aura l’affrontement attendu entre la candidate de la coalition de centre-droit, Nicoletta Fabio (30,5%) et la candidate dem et si, Anna Ferretti (28,8%). Pour jouer le rôle d’aiguille de la balance sera Fabio Pacciani, soutenu par sept listes civiques et terminé troisième avec 22,6% des préférences. Cependant, l’un de ces Siena Civitas a annoncé son soutien à Nicoletta Fabio. Pacciani a soumis à Fabio et Ferretti un document d’intention composé de neuf points programmatiques sur lesquels discuter pour d’éventuelles convergences.

Le visage d’Italia Viva, Massimo Castagnini (7,2%), parrainé par le maire sortant Luigi De Mossi qui se dit de centre-droit modéré et le civique Emanuele Montomoli (6,8%) seront également décisifs au second tour. La photo se termine par le match à Campi Bisenzio, la ville d’origine du secrétaire régional dem, Emiliano Fossi, nommé après son élection au Parlement.

Au second tour, ce sera un défi toutes gauches : d’un côté l’ancien conseiller Pd, Leonardo Fabbri, avec 30,3% des voix, de l’autre Andrea Tagliaferri, soutenu par M5s et Si, avec 21,3%. Étonnamment écarté du scrutin, le centre-droit victime du clash au sein de la coalition : Paola Gandola de Lega et Fi a obtenu 19,3 % des préférences, Antonio Montelatici du FdI et les centristes 16,3 %.

Pour donner les cartes en vue du second tour, grâce à sa trésorerie de 12,8% des voix, ce sera donc le citoyen Riccardo Nucciotti. L’ancien conseiller municipal, qui a quitté la DEM après une enquête pour détournement de fonds, a finalement levé ses réserves après quelques jours d’évaluation et annoncé son soutien à Fabbri pour le scrutin.

A Ancône Silvetti contre Simonella

Publicité Ancône Daniele Silvetti, candidat de centre droit pour FdI, ‘Silvetti mayor’, Forza Italia, Lega, ‘Rinasci Ancona’, ‘Civici’ et Udv a été tiré au sort numéro un sur le bulletin de vote ; Ida Simonella, soutenue par le centre-gauche, avec ‘Pd, ‘AnconaFutura’, ‘Diamoci del noi’, Azione-Italia Viva, ‘Ancona Popolare’ et les Républicains, sera numéro 2 : le défi pour le maire d’Ancône sera être décidé dimanche et lundi prochains lors du scrutin, après un premier tour qui a maintenu l’ancien président du parc Conero à 45,11% et le conseiller sortant du conseil Mancinelli à 41,85%.

Tous deux ont tenté de confronter les autres candidats à la direction de la capitale des Marches pour définir les apparences : seul Silvetti a réussi, qui au second tour aura le soutien de la liste civique « Ripartiamo dai bambini », dirigée par Marco Battino , la qui apportera 2,18% du premier tour, ayant en contrepartie la création d’un département pour l’Université, les Politiques et le Travail de Jeunesse, qui pourrait être confié justement à Battino, et le choix partagé d'”une figure compétente et technique” comme Conseiller à la Culture.

Sur le papier, le champ dont disposait Simonella était plus large, mais aucun accord formel n’a été signé : les M5 (3,64 % au premier tour), qui avaient déjà rejeté l’accord à la veille du scrutin, laisseront le libre choix à leurs électeurs ; Francesco Rubini (6,11%) laissera également son électorat libre, même si le citoyen “Une autre idée de la ville” qui le soutenait, ainsi que “Ancône, ville ouverte”, ont mis sur papier “l’impossibilité de poursuivre toute politique interlocution avec la coalition dirigée par Ida Simonella ». Pas même avec l’Europe verte (1,69% au premier tour), qui a pourtant demandé à ses électeurs d’aller voter pour le centre-gauche.

A Terni Bandecchi interpelle le conseiller sortant Masselli

L’enjeu pour l’élection du nouveau maire de Terni. Orlando Masselli, conseiller sortant des Frères d’Italie, est le candidat choisi par le centre-droit. Au premier tour, il a obtenu 35,81%, tandis que Stefano Bandecchi, président de Ternana, propriétaire d’Unicusano et coordinateur national d’Alternativa Popolare, s’est arrêté à 28,14%. Un résultat surprenant, si l’on considère que le projet politique autour duquel s’est développée la candidature de Bandecchi est décidément nouveau.

Le centre-gauche, avec le candidat José Maria Kenny, soutenu par Pd, Civici Sinistra et Verdi et par la liste du candidat, s’est arrêté à 21,94%. Le candidat du Mouvement 5 Etoiles est en dessous de 11%. La répartition de ces voix au second tour, faisant pencher la balance dans un sens ou dans l’autre, ne sera révélée que par les sondages car les deux candidats n’ont pas élargi la coalition dans leur soutien.

Pas tant apparent pour Masselli qui avait tout de suite souligné combien le déploiement de son soutien était déjà esquissé de manière large et définie, que pour Bandecchi qui faisait de sa volonté de rompre avec les schémas traditionnels de la politique un point fort. Autre enjeu, l’abstention, 56,87% ont voté au premier tour, contre 59,44 au tour électoral précédent.



#Scrutins #dans #capitales #Les #défis #pour #élire #maire
1684998417

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.