« Je me suis lancé dans la réalisation de quelques petits programmes en 1984, poursuit-il. C’est Jean-Michel Lambert, futur directeur de l’Administration générale angloye, quelque temps avant la création du Mica (Micro informatique club d’Anglet), qui corrigeait mes exercices. N’ayant pas tellement le goût des études, j’ai arrêté en terminale avant le Bac. Après avoir fait plusieurs jobs, dont au centre Haitz Pean en 1999, Jean-Michel, devenu président de l’association Mica, y a créé un emploi. Cherchant un passionné pas forcément diplômé, il s’est tourné vers moi et m’a proposé un contrat de salarié emploi jeunes de cinq ans… Et j’y suis resté dix-sept ans avec un CDI. Au départ, on était un peu des marginaux, peu à faire de l’informatique chez soi et sans internet. Tout s’est débloqué en 1999 avec l’explosion du numérique. »
Une année de cœur aussi puisque la jeune Armelle, d’Hasparren, participait avec un groupe d’animateurs du BIJ 64 à la formation « Créer un site internet », animée par Sebastien. « Le destin a voulu qu’Armelle soit embauchée plus tard au service jeunesse. » Naît alors une love story entre le professeur et l’élève.
Une question d’adaptation
Avec Jean-Michel Lambert, Sébastien se lance aussi dans plusieurs aventures. Il intervient pour la mairie dans les écoles, dans les centres de loisirs et avec Alain Rigou, qui est à l’origine du Festival du documentaire Fifava. Dans l’élan, ils créent le CAP, le Club photo angloy version numérique.
« Au bout d’une douzaine d’années, j’ai créé il y a dix ans mon auto entreprise avec l’objectif de me faire un petit complément à côté du Mica que j’ai quitté il y a sept ans. En me spécialisant dans la maintenance, la réparation et la formation. J’interviens aussi sur France Bleu Pays basque, où nous répondons aux auditeurs. »
Quinze années qui ont permis à ce Géo Trouvetou de relever particulièrement l’adaptation des seniors aux évolutions technologiques : « Il y a eu deux périodes, une première avec l’explosion d’internet et la communication, dont le lien avec des enfants ou petits enfants éloignés et une deuxième avec l’obligation d’effectuer soi-même la plupart des démarches administratives. Il y en a qui se sont dits ‘il y a des années que je veux m’y mettre, c’est l’occasion’ et ceux qui s’y résignent mais ont besoin d’un accompagnement pour cela. La Ville a pris des dispositions pour les aider. C’est ce que je constate chaque samedi matin au Mica de mes origines, en tant qu’intervenant. »
Contact : www.sebastien-Irigoyen. en
