S’échapper de la prison de Mauzac a été réalisé… à pied.

Capture écran Google Maps.

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Le centre de détention semi-ouvert de Mauzac, d’où un prisonnier s’est échappé le 13 mars 2023.

JUSTICE – Un condamné s’est échappé. Un homme de 55 ans incarcéré à la prison de Mauzac, en Dordogne, a fui le centre de détention lundi 13 mars début d’après-midi, rapportent France bleu Périgord et Sud-Ouest. Mais loin d’une grande évasion, il est simplement parti… à pied.

Philippe Dubois, condamné à 28 ans de réclusion pour assassinat et séquestration dans la célèbre affaire des « disparus de Gairaut », aurait profité de la pause de midi pour se faire la belle. L’homme était présent lors des activités du matin, et les surveillants se sont rendu compte vers 14 h 30 qu’un détenu manquait à l’appel, raconte Sud-Ouest.

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« Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour le retrouver », a assuré le parquet de Bergerac en charge de l’enquête.

Cette évasion a été possible en raison du caractère bien particulier de la prison de Mauzac : il s’agit d’un centre de détention semi-ouvert, dans lequel des prisonniers condamnés lourdement et en fin de peine terminent leur détention. D’après Franceinfo, il aurait déjà tenté de s’évader par le passé.

En prison depuis 2002, Philippe Dubois avait été condamné à perpétuité, puis à 28 ans de réclusion en appel, pour l’assassinat avec deux complices de sa propriétaire et du fils de celle-ci à Nice. Leurs corps avaient été retrouvés un an plus tard. L’accusé, qui niait fermement les faits, avait été défendu par Éric Dupond-Moretti, l’actuel garde des Sceaux.

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