Recep Tayyip Erdogan, qui est au pouvoir depuis vingt ans, est le favori de ce second tour inédit de l’élection présidentielle face au social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu. Cependant, Ersin Avci, une vendeuse de 32 ans, qui a voté parmi les premières à Istanbul, espère toujours « un miracle possible ». Les bureaux de vote ont ouvert à 08 heures locales (05h00 GMT), avec des files d’attente déjà formées devant leurs portes et une présence importante de scrutateurs. Les 60 millions d’électeurs de Turquie ont le choix entre deux visions du pays, de la société et de la gouvernance : la stabilité au risque de l’autocratie avec l’hyper-président sortant, islamo-conservateur de 69 ans, ou le retour à une démocratie apaisée, selon les termes de son adversaire, un ancien fonctionnaire de 74 ans. Les résultats sont attendus dès dimanche dans la soirée, et seront scrutés par les alliés de la Turquie, en particulier au sein de l’Otan.
– Ce n’est pas un espion
Une vague accusation qui lui arrache les fondations, estime l’avocat Marius Dietrichson. L’homme accusé d’Oslo. Photo de