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SEDA « Un chevreuil sur la route » (2024)

by Nouvelles

2024-11-21 20:08:00

Virginia Fernández, à la tête de Cerevient avec ce nouvel EP, dans lequel il découvre sa face la plus intime. Dépouillée de préjugés et de fausses apparences, l’artiste se montre telle qu’elle est, dans quatre chansons enregistrées dans les studios de Martin (Capsule) oui Bobbi Relacqui a également été en charge de la production.

Une œuvre qui respire à parts égales la sensibilité et la vérité, et un bon exemple en est la chanson qui ouvre l’EP : « Aire », dans laquelle l’artiste se présente nue et dans un format brut dans lequel, peut-être, nous n’étions pas trop habitué à l’entendre. Une crudité qui, au milieu de la chanson et surtout dans sa partie finale, est déchirée pour nous montrer l’autre face, celle de l’héroïne courageuse et déterminée, représentée avec un changement de rythme de la chanson, vers un terrain plus austère, mais toujours sincère dans ce qu’il nous dit.

« Arimaren dantza » nous emmène dans les terrains sonores plus reconnaissables ou familiers de l’artiste d’Eibartarra, avec des sonorités plus sombres, et dans lesquels Virginia chante pour la première fois (si je ne me trompe) en basque. Une composition dans laquelle règnent la distorsion et les synthétiseurs, le tout intégré de manière très organique au discours qu’elle tente de nous transmettre. Des rythmes frontières dans « Blood and Iron » pour nous montrer une autre facette, au sein de ce monde que Virginia veut capter dans cette œuvre qui lui est si particulière. Et la vérité est que cette tenue de « cowgirl » moderne convient aussi de manière phénoménale à la musique de Seda, puisqu’elle a su concrétiser une composition, dans laquelle les rythmes américains les plus purs se mêlent de manière naturelle aux sons contemporains, qui apportent ce point particulier. de vue, et arrivant à un lieu dans lequel l’artiste semble se sentir également à l’aise, démontrant ainsi sa capacité à s’adapter aux différents espaces sonores qui lui sont présentés.

Enfin, dans « Somos islas », Virginia s’abandonne au rock le plus calme, à la limite de la pop, ou de ce que l’on entend comme « commercial », dans l’une des compositions les plus simples, ou les plus digestes, de l’EP pour le grand public. musicalement, car les paroles cachent une charge et une profondeur bestiale, dans lesquelles Seda (de Virginia Fernandez) Ils offrent une vision très peu flatteuse de ce que nous sommes aujourd’hui : des îles désertes dans lesquelles chacun vit son propre monde, oubliant les mondes réels qui se trouvent au-delà de nos yeux.

Seda est de retour et ce n’est pas du tout le même groupe qui a exprimé sa colère et son ressentiment en studio et sur scène, quelque chose que, par contre, je suis convaincu que nous continuerons à apprécier en live. Mais cette fois, au moins ce que nous voyons dans ce « Un chevreuil sur la route», est la partie la plus réfléchie et, pour reprendre le cliché bien connu, la partie la plus mature d’un artiste dont l’inquiétude et le besoin d’évoluer semblent n’avoir aucune limite.

Une œuvre sincère et courageuse, qui mérite sans aucun doute d’être écoutée attentivement.



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