Selon Sarah Cosulich, voici les dix raisons pour lesquelles l’exposition sur Lee Lozano est à ne pas manquer

Selon Sarah Cosulich, voici les dix raisons pour lesquelles l’exposition sur Lee Lozano est à ne pas manquer

Lee Lozano (1930-1999) est un artiste rebelle, révolutionnaire qui, après douze ans d’une carrière prolifique, qui dura de 1960 à 1972, boycotta le système de l’art avec « General Strike Piece » avec un mouvement de grève : plus besoin de visiter les expositions , musées et galeries. Il perd sa trace et demande que son nom ne soit pas sur la tombe.

Actes de soustraction Lee Lozano, disparaît comme une meurtrière qui veut perdre sa trace. C’était un crime imparfait, contre un système patriarcal, dominé par les hommes et violent, qui, malgré ses attaques chirurgicales et définitives, ne mourra pas. Et elle – fortifiée et affaiblie ensemble – quittera la scène et sera une coup de théâtres’auto-boycottera jusqu’à demander d’effacer son propre nom de sa pierre tombale.

C’est qui est Lee Lozano, figure incontournable de la scène new-yorkaise des années 1960, protagoniste de la nouvelle exposition de la Pinacothèque Agnelli. L’exposition «Strike», organisée par Sarah Cosulich et Lucrezia Calabrò Visconti, réalisée en collaboration avec la Collection Pinault, peut être visitée jusqu’au dimanche 23 juillet dans les espaces muséaux de Turin. Par la suite il sera présenté par la Collection Pinault, à la Bourse de Commerce, à Paris, de septembre 2023 à février 2024.

La première exposition monographique de Lee Lozano en Italie est donc mise en scène à la Pinacothèque Agnelli. «C’est une artiste très appréciée de la critique, mais peu connue du grand public. “Le parcours artistique de Lee Lozano a influencé des générations entières d’artistes et s’inscrit dans les expositions du troisième étage de la Pinacothèque Agnelli dédiées aux pionniers contemporains” explique Sara Cosulich. « L’artiste met en relation des parties du corps, surtout masculin, avec des outils et des outils, des marteaux, des clous, des vis, des scies, des armes, des images également très explicites sur le plan sexuel, avec lesquelles il regarde les mécanismes du pouvoir et de la violence. de la société, au langage et aux messages du consumérisme, aux mécanismes productifs de l’art. Ces outils rappellent aussi le passé du Lingotto, le lien avec l’usine, la production, le travail».

L’exposition suit une perspective chronologique dans sept salles thématiques. L’un est consacré aux dessins de la période Surréaliste-Expressionniste, un autre aux toiles liées au corps, puis une série de dessins où le langage des slogans publicitaires assume un rôle sarcastique envers la société, puis encore les « Outils », les « Avions » – des toiles et des dessins dans lesquels il fait dialoguer des objets volants avec des orifices du corps humain – et enfin une salle dédiée aux œuvres abstraites.

« Lee Lozano est un artiste très apprécié de la critique, mais peu connu du grand public. Il fait partie de la galerie d’art Agnelli qui a pour objectif de créer des expositions originales et inédites en redécouvrant les grands noms de l’art de notre temps et en collaborant avec d’autres institutions culturelles internationales. Le public répond avec un enthousiasme grandissant à nos propositions : plus de 90 000 visiteurs sont venus ici depuis l’ouverture en mai dernier », observe Ginevra Elkann, présidente de la Pinacothèque.

Les dix raisons pour lesquelles c’est une exposition à ne pas manquer selon Sarah Cosulich :

1. C’est la première exposition de Lee Lozano en Italie.

2. C’est l’histoire d’un grand artiste, pionnier et initiateur, en dehors des règles et contre tout système.

3. C’est une exposition qui mêle érotisme et mathématiques.

4. C’est une artiste qui fait preuve de cohérence dans les contraires.

5. C’est une exposition qui semble avoir été réalisée par différents artistes car elle condense des langages apparemment éloignés.

6. C’est une artiste complète qui va du dessin à la peinture figurative jusqu’à l’abstrait au conceptuel.

7. C’est une artiste qui, avec ses outils et ses machines, rappelle l’histoire industrielle de Turin et la conception même du travail.

8. C’est une artiste qui a enfreint toutes les règles jusqu’à ce qu’elle se mette en grève pour ne plus faire d’art.

9. C’est une histoire d’énergie, de l’énergie viscérale du corps à celle du cosmos et de la transcendance.

10. C’est une histoire romantique, violente et sensuelle.

11. C’est une vision sans compromis de l’art.

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