Selon une étude, les mères canadiennes respectent généralement les règles en matière de vitamine D pour les nourrissons et les jeunes enfants allaités.

Selon une étude, les mères canadiennes respectent généralement les règles en matière de vitamine D pour les nourrissons et les jeunes enfants allaités.

Dans une étude récente publiée dans Le journal de la nutritionles chercheurs ont évalué l’observance de la supplémentation en vitamine D chez les bébés allaités (≤ 12 mois) et les enfants (> 12 mois).

La politique alimentaire du Canada recommande 400 UI (10 µg) de vitamine D par jour pour les nouveau-nés et les jeunes enfants allaités afin de maintenir des niveaux optimaux de vitamine D. L’approche conservatrice est due à la faible teneur en vitamine D du lait maternel et aux sources alimentaires limitées dans l’alimentation des nouveau-nés allaités et des enfants qui continuent d’allaiter pendant plus de 12 mois. Certains aliments, comme les préparations pour nourrissons et le lait de vache, sont enrichis en vitamine D ; cependant, les jeunes enfants âgés de un à trois ans ne les reçoivent pas de manière adéquate. Les taux d’utilisation des suppléments de vitamine D sont plus élevés dans les régions de l’Ouest, au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest.

Étude: Adhésion aux recommandations en matière de supplémentation en vitamine D pour les nourrissons et les jeunes enfants allaités : une analyse des cycles de données de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2015 à 2018. Crédit d’image : HTeam/Shutterstock

À propos de l’étude

La présente étude a examiné l’observance et la fréquence de l’administration de vitamine D chez les bébés partiellement ou entièrement allaités.

L’objectif principal était de décrire les taux et les fréquences d’observance des suppléments de vitamine D chez les nourrissons allaités âgés de ≤ 1,0 an. L’objectif secondaire était d’évaluer l’utilisation de suppléments de vitamine D chez les personnes recevant du lait maternel après la première année de naissance. Les chercheurs ont également examiné les caractéristiques sociodémographiques influençant l’observance des suppléments de vitamine D afin d’éclairer les politiques de santé de la population.

L’équipe a examiné les données de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) pour 2015-2016 et 2017-2018 ainsi que les données sur l’expérience maternelle des enfants allaités nés entre 2012 et 2018. Au cours de l’étude, ils ont éliminé les données des mères d’enfants nés en 2010 et 2011 et mères d’enfants de moins de six mois. Ils ont également éliminé les bébés nés entre 2012 et 2018 en raison de données insuffisantes sur l’allaitement maternel et la fréquence d’administration de vitamine D.

Les chercheurs ont obtenu les données de l’ESCC par téléphone et en personne, avec la possibilité d’effectuer un suivi en personne plus tard. Ils ont collecté des données sur les expériences maternelles (telles que les habitudes d’allaitement et la supplémentation en vitamine D) auprès de femmes interrogées âgées de 15 à 55 ans qui ont accouché entre 2010 et 2018. Ils ont vérifié si l’enfant recevait des suppléments de vitamine D et si la supplémentation était fréquente.

L’équipe a analysé les données pondérées basées sur les antécédents d’allaitement (exclusivement pendant six mois et continu, partiellement pendant six mois, et continu et interrompu pendant moins de six mois). Ils ont utilisé des régressions logistiques multivariées pour calculer les rapports de cotes (OR) de l’étude, en contrôlant l’âge de la mère, l’indice de masse corporelle (IMC), la race, l’origine ethnique, l’éducation, le lieu de résidence, le revenu du ménage, la source de revenu et le statut d’immigrant.

Résultats

L’âge moyen des mères était de 31 ans. La proportion de mères allaitant entièrement leur enfant pendant plus de six mois était de 40 % (n = 2 752), tandis que celle des mères pratiquant l’allaitement partiel de leur enfant pendant six mois et de manière continue était de 31 % (n = 2 133). Le pourcentage de mères ayant arrêté d’allaiter après l’âge de six mois était de 29 % (n = 2 194).

Parmi les participants, 87 % ont déclaré fournir à leur enfant (≤ 12 mois) des suppléments de vitamine D, 83 % le faisant quotidiennement ou presque tous les jours, 12 % le faisant une à deux fois par semaine et 4,30 % le faisant moins d’une fois par semaine. . Les participantes qui avaient cessé d’allaiter depuis moins de six mois avaient un niveau d’éducation et des revenus inférieurs, étaient de nouvelles immigrantes ou avaient un IMC élevé avant la grossesse et avaient des chances ajustées d’observance plus faibles. Les provinces de l’Ouest avaient de plus grandes chances d’y adhérer. Cinquante-huit pour cent des participantes qui ont allaité leur nourrisson pendant 12 mois (n = 2 312) leur ont fourni des suppléments de vitamine D quotidiennement ou presque quotidiennement.

L’étude a révélé une proportion plus élevée de mères qui allaitaient totalement ou partiellement leurs enfants jusqu’à six mois et continuaient à leur donner des suppléments de vitamine D que celles qui arrêtaient d’allaiter après six mois ou moins. Les nourrissons qui ont arrêté d’allaiter pendant ≤ 6 mois étaient plus susceptibles de recevoir des suppléments de vitamine D, 88 % d’entre eux en prenant entre la naissance et 12 mois.

En 2015, davantage de mères ont fourni des pilules de vitamine D qu’en 2012, en particulier dans les régions occidentales. La probabilité de supplémentation en vitamine D chez les nourrissons âgés de 12 mois ou moins varie selon les variables maternelles, notamment l’arrêt de l’allaitement maternel ≤ 6 mois, l’âge maternel inférieur, le fait d’être célibataire, célibataire, un niveau d’éducation inférieur, l’identité des Premières Nations, un IMC plus élevé, l’immigration récente, le fait de vivre dans Régions de l’Atlantique et revenu inférieur à la médiane. Les enfants nés entre 2015 et 2017 et ceux vivant en Occident avaient des probabilités d’observance ajustées plus élevées.

L’étude a montré que même si les nourrissons allaités suivent un taux élevé de supplémentation en vitamine D, 27 % des mères ne le font pas. L’adhésion diminue au cours de 12 mois et davantage de marketing peut être nécessaire, en particulier auprès des mères de nouveaux immigrants ou de celles dont le niveau socio-économique est inférieur. Moins de 60 % des enfants allaités continuent de recevoir des suppléments de vitamine D au-delà de leur première année de naissance. Malgré cela, 87 % des femmes prennent des suppléments de vitamine D tout au long de la première année et 90 % des nouveau-nés sont allaités partiellement ou entièrement pendant six mois et au-delà. L’arrêt de l’allaitement, un revenu familial ajusté inférieur à la médiane, de moins bons résultats scolaires, un IMC plus élevé et une immigration récente au Canada sont liés à une observance réduite.

2024-04-03 06:20:00
1712115110


#Selon #une #étude #les #mères #canadiennes #respectent #généralement #les #règles #matière #vitamine #pour #les #nourrissons #les #jeunes #enfants #allaités

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.