Les industries métallurgiques de base ont chuté de 14,8% en octobre (iStock)
L’industrie manufacturière traverse l’une des pires crises de la dernière décennie, mais elle commence peu à peu à montrer des signes de reprise. Selon une étude publiée par le cabinet de conseil Orlando J.Ferreresl’activité industrielle a augmenté de 1,4% en octobre, par rapport au même mois de 2010. Bien qu’il s’agisse d’une amélioration discrète, il s’agit d’un résultat très significatif, car c’est le premier positif après 17 mois consécutifs de chiffres dans le rouge.
Toutefois, malgré la reprise du mois d’octobre, le chiffre cumulé des dix premiers mois de l’année accuse une baisse de 7,5%. Par ailleurs, après l’expansion observée en septembre, la mesure sans saisonnalité a enregistré une baisse mensuelle de 0,5% en octobre, reflétant une performance volatile de l’activité industrielle.
Bien que le bilan global ait été positif, en analysant le résultat d’octobre par branche d’activité, l’étude constate que seuls deux secteurs ont connu une croissance au dixième mois de l’année. Il s’agit du Nourriture et le Raffineriesqui ont présenté respectivement mieux que 44,6% et 12,4%.
Dans le cas de l’alimentation, l’augmentation s’explique presque exclusivement par la croissance annuelle de 110,2% enregistrée dans la production pétrolière, et dans une bien moindre mesure par l’expansion des abattages de bovins (+9,0%) et de volaille. (+4,2%). En ce qui concerne les raffineries, l’augmentation de l’activité est liée à une amélioration substantielle des niveaux de production de pétrole brut, largement orientée vers l’exportation, grâce à l’impulsion de Vaca Muerta.
La vérité est que les deux secteurs ont connu une forte croissance. Comme il s’agit d’augmentations prononcées et qu’il s’agit d’éléments ayant un fort impact sur la pondération générale, le résultat total est positif. Toutefois, le reste des activités a continué à décliner et, dans certains cas, les baisses ont été très marquées.
Selon l’enquête du cabinet de conseil, la branche d’activité qui s’en sort le moins bien est minéraux non métalliquesqui a présenté une baisse de 21,1%. Il s’agit d’un résultat logique, compte tenu du fait que ce poste couvre la production de matériaux de construction. En effet, la fabrication de matériels pour les travaux a présenté une contraction de 21,1%, accumulant pour la période un niveau d’activité inférieur de 26,7% à celui de la même période de l’année dernière. De même, la production de ciment Portland a enregistré une baisse annuelle de 20,0% au dixième mois et une contraction de 1,1% par rapport à septembre. Il est important de rappeler que la construction continue de fonctionner « à moitié machine » en raison de la décision du gouvernement national d’arrêter pratiquement les travaux publics à zéro.
Une autre branche d’activité en forte baisse est celle de tabac (-16,8%), suivi de médicaments (-15,1%) et industries métallurgiques de base (-14,8%). Concernant ce dernier, le cabinet de conseil a souligné, parmi les lignes de production, la baisse de 21,6% de la production d’acier brut et les baisses de 17,1% de la production de produits laminés à chaud et de 2,4% à froid.
De plus, la production industrielle de boissons et celui de produits en plastique (-8,5%). Le secteur de la santé s’ajoute également à la liste des mauvais résultats. « machines et équipements »avec une baisse de 8%. Ce poste a accusé un ralentissement par rapport aux baisses d’août (-21,5%) et de septembre (-17,2%), et a accumulé une contraction de 21,4% sur la période. Dans le secteur automobile, l’Adefa a annoncé une production supérieure de 0,9% à celle du même mois de l’année dernière, réussissant à enregistrer un chiffre positif pour la première fois de l’année dans la mesure annuelle.
Enfin, il faut mentionner la chute des industries manufacturières. papier (-7,7%), textile (-5,9%) y chimique (-5,3%).
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