Davantage de zones terrestres et aquatiques doivent être exemptées de la protection côtière et les possibilités de construire ou de prendre des mesures dans les zones côtières doivent augmenter. L’exonération en faveur des industries arables devient plus généreuse et est complétée de telle sorte que l’aquaculture est également couverte. Les propositions visent à créer une protection des plages plus claire et plus efficace avec de meilleures conditions pour pouvoir construire à proximité de la plage. Le gouvernement a donc décidé de saisir le conseil juridique pour assouplir la protection des plages.
La protection générale des rives ne s’applique plus aux petits lacs et aux voies navigables étroites, mais le conseil administratif du comté peut introduire une protection des rives pour les zones proches de ces eaux qui revêtent une importance particulière pour assurer l’un des objectifs de la protection des rives. La protection des rives ne s’appliquera jamais aux lacs ou cours d’eau construits après le 30 juin 1975.
L’exception à la protection des plages pour les industries de surface est rendue plus généreuse et l’aquaculture en tant qu’industrie de surface doit également être couverte par l’exception. Les bâtiments économiques destinés au secteur de l’aquaculture terrestre ne nécessitent pas de permis de construire en dehors d’une zone planifiée détaillée. Une nouvelle possibilité d’exemption de la protection des plages est introduite pour les activités commerciales ayant un impact limité sur la protection des plages.
Dans certains cas, les communes doivent pouvoir décider que la suspension de la protection des plages ne se reproduira pas lorsqu’un ancien plan détaillé est remplacé par un nouveau. Ceci s’applique si le nouveau plan doit continuer à avoir la même utilisation qu’auparavant. Il est également précisé que la protection des plages que le conseil départemental a annulée dans une zone qui n’est clairement pas importante aux fins de la protection des plages ne sera pas rétablie lorsque des plans plus anciens seront annulés ou remplacés.
– Une libéralisation de la protection des plages est enfin en cours. Le gouvernement propose de l’abolir pour les petits lacs et cours d’eau. Ceci est très attendu et contribue à permettre à davantage de personnes de vivre et de travailler à proximité de la nature dans tout notre long pays, a déclaré la ministre du Climat et de l’Environnement, Romina Pourmokhtari.
– La Suède doit être un pays où la vie des citoyens et les possibilités d’exercer leurs activités ne sont pas limitées par des réglementations détaillées et inutiles. Un plus grand nombre de personnes devraient avoir la possibilité de réaliser leurs rêves en matière de logement. Les propositions présentées aujourd’hui visent à faciliter la construction de logements dans toute la Suède, a déclaré le ministre de l’Infrastructure et du Logement, Andreas Carlson.
– Le travail visant à une protection plus efficace des plages est important pour accroître la liberté des citoyens suédois. Les anciennes règles de protection des plages ont entravé de manière disproportionnée le développement des campagnes, ce à quoi nous remédions maintenant avec ce projet de loi qui est une première étape dans le travail visant à faciliter la construction de personnes et d’entreprises à proximité de l’eau, déclare Martin Kinnunen, responsable environnemental des Démocrates suédois. porte-parole politique.
– Une protection des plages réformée et libéralisée est depuis longtemps une question importante pour les modérés. La protection des plages constitue une intervention majeure dans les possibilités des propriétaires fonciers individuels de gérer eux-mêmes leurs terres, tant en termes de construction de logements que d’activités commerciales. Il est bon et important que davantage de zones terrestres et aquatiques soient exemptées, estime la secrétaire du Parti modéré, Karin Enström.
La saisine du Conseil législatif est soumise aujourd’hui au Conseil législatif et le projet de loi devrait être soumis au Riksdag début février.