La réalisatrice expliquera sa sélection de films au public le 3 décembre à 19h
Titres de Jonathan Glazer, João Salaviza et Renée Nader Messora, Andréi Tarkovski et Iván Zulueta
Avec la première et la présence des réalisateurs de ‘La flor de Burití’, lauréat du Certain Regard – Prix d’Ensemble au Festival de Cannes en 2023
Et une sélection de courts métrages du cinéaste arménien Artavadz Pelechian
Du 3 au 7 décembre à 3,50 euros la séance (+gg)
La Fondation SGAE présente Programmé par… Jaione Camborda, une série audiovisuelle organisée par la cinéaste de Saint-Sébastien elle-même, l’une des principales représentantes du Novo Cinema Galego, lauréat de la Coquille d’Or au Festival de Saint-Sébastien 2023 pour La Corne. Camborda présentera quatre longs métrages et quatre courts métrages de réalisateurs qui la fascinent, au cinéma radical et qui l’ont impressionnée par leur manière de représenter les personnages et d’aborder le septième art : Sous la peau de Jonathan Glazer, La fleur de Buriti de John Salaviza et Renée Nader Messora, Nostalgie de Andreï Tarkovski oui Ravissement de Ivan Zuluetaainsi qu’une sélection de courts métrages du cinéaste arménien Artavadz Pelechian. Du 3 au 7 décembreen double séance* (18h00/18h30 et 20h30/21h00) dans le Chambre Berlanga à Madrid (C/ Andrés Mellado, 53. Billets à 3,50 euros par séance, en vente à la billetterie et entradas.com [+g.g.]).
Le cycle va commencer Mardi 3 décembre, à 19h00avec une séance de courts métrages d’une des grandes figures du cinéma d’essai européen Artavadz Pelechianun auteur qui a « profondément » influencé Camborda pour « sa relation avec la terre, avec les animaux et avec la célébration de la nature ». Comprendra des titres Les quatre saisons, Habitants, Fin oui Vie. Par la suite, Jaione Combarda s’entretiendra avec l’écrivain et journaliste Blanca Lacasa sur ces œuvres et le reste des films choisis, analysant en profondeur sa sélection.
Parmi les longs métrages programmés par le cinéaste basque, la première de La fleur de Buritiun film rural sur la lutte indigène, révélation brésilienne de la saison, lauréat du Certain Regard – Prix d’Ensemble au Festival de Cannes en 2023 et du Prix Spécial du Jury au Festival de Huelva et candidat au Goya 2025 du meilleur film latino-américain . Ses dirigeants, les Brésiliens João Salaviza et Renée Nader Messora Ils plongent en Amazonie pour dénoncer le choc entre ancestral et modernité. Les deux cinéastes s’entretiendront avec le public à la fin de la projection du mercredi 4.
“J’ai été fasciné par la liberté et la nudité avec lesquelles Zulueta s’expose dans ce film”, reconnaît Camborda à propos du portrait expérimental et déchirant de la toxicomanie dans Ravissement du directeur Ivan Zuluetaun autre des longs métrages qui seront projetés dans la série, comme le surréaliste Sous la peau de Jonathan Glazermettant en vedette Scarlett Johanssonun film qui, selon le cinéaste, « propose de regarder le monde depuis l’étrangeté de quelqu’un qui n’y appartient pas ». Le cinéma russe ne manquera pas non plus, grâce à la signature du grand maître Andreï Tarkovskiescroquer Nostalgieun drame psychologique dans lequel « le spectateur trouve toujours une marge d’expansion », souligne-t-il.
Selon les mots de Jaione Camborda…
Ravissement par Ivan Zulueta
C’est un de ces films qui restent dans votre corps, comme si vous pouviez entendre la voix rauque de Pedro vous demander : « Tu sais quoi faire de la pause ? (…) La pause est le talon d’Achille, le point de fuite, notre seule opportunité.» De ce moment où l’on reste suspendu dans le temps, inconscient du futur temporel, arraché. J’ai été fasciné par la liberté et la nudité avec lesquelles Zulueta s’expose dans ce film, par sa profonde honnêteté et son lien avec le cinéma. Je trouve le jeu de miroirs qu’il propose avec ses personnages et leur pouvoir évocateur très stimulant.
Sous la peau par Jonathan Glazer
Dans ce film, Jonathan Glazer nous propose de regarder le monde depuis l’étrangeté de ceux qui n’y appartiennent pas. Elle suscite une réflexion profonde sur le corps féminin et sur le regard qui nous est imposé. La bande-son de Mica Levi, particulièrement sensorielle et expressive, vous enveloppe dans une tension existentielle qui vous plonge dans la dense masse noire de la séduction. Une caméra cachée introduit la réalité dans la fiction comme une autre couche de lecture.
Nostalgie par Andréi Tarkovski
Tarkovski fait partie de ces auteurs dont les films vous accompagnent pour toujours. Cela dialogue avec la vie et pénètre les mystères de l’âme humaine. Sa poétique élargit le sens et plonge le spectateur dans les divagations les plus existentielles. Un tempo qui s’étend comme une goutte qui tombe rythmiquement à l’intérieur d’un tunnel et révèle la profondeur de l’espace avec son écho. Une œuvre aussi personnelle qu’universelle dans laquelle le spectateur trouve toujours une marge d’expansion.
séance de court métrage de Artavadz Pelechian
Pelechian est un auteur qui m’a profondément influencé. Je me sens très identifié à sa relation avec la terre, avec l’animal, avec la célébration de la nature. Son cinéma est le résultat d’une confiance totale dans l’image cinématographique et dans la vie qui la traverse. Dans ses films, l’écran devient physique et, en tant que spectateur, nous bougeons émotionnellement et physiquement dans nos sièges.
La fleur de Buriti de João Salaviza et Renée Nader Messora
Je trouve l’amour et le respect avec lesquels les gens sont filmés dans ce film festif. L’Amazonie, ce lieu qui s’est à peine représenté, est observée dans ce film de près et avec la complexité du choc entre ancestral et modernité. La communauté liée aux ataviques qui lutte pour ne pas disparaître, un cri aussi poétique que politique, plein de scènes d’une profonde intimité et d’une grande beauté.
À propos de « Planifié par… »
Programmé par… est une initiative de la Fondation SGAE dans laquelle de grands cinéastes de notre pays, comme Isabelle Coixet, Cesc Gay, Alberto Rodríguez, Neus Ballus, Pilar Palomero o Daniel Monzón plusieurs films sont sélectionnés à la Sala Berlanga pour créer un cycle qui dans chaque édition tourne autour d’un concept, d’une idée, d’un genre ou d’une histoire déterminé par le cinéaste lui-même, dans le but de découvrir ses goûts, ses inspirations et sa vision du cinéma.
PROGRAMMATION
Programmé par… Jaione Camborda
Jours: du 3 au 7 décembre 2024
Temps: Séance double (18h/18h30* et 20h30/21h)
Lieu: Sala Berlanga à Madrid (C/Andrés Mellado, 53)
Entrées : 3,50 euros**
*Sauf le 3 décembre, avec une séance unique à 19h00 et colloque ultérieur
**En vente à la billetterie et en entradas.com (+gg)
mardi 3 décembre
19h00. séance de court métrage de Artavadz Pelechian
Les quatre saisons / 1975 / 28′
Habitants / 1970 / 8′
Fin / 1992 / 8′
Vie / 1993 / 7′
Discussion ultérieure avec le réalisateur Jaione Camborda.
mercredi 4 décembre
18h00. La fleur de Buriti / João Salaviza et Renée Nader Messora / 2024 / 123′
Discussion ultérieure avec les réalisateurs.
21h00. Sous la peau / Jonathan Glazer / 2013 / 108′
jeudi 5 décembre
18h30. Ravissement / Ivan Zulueta / 1979 / 110′
20h30. Nostalgie / Andréï Tarkovski / 1983 / 125′
Vendredi 6 décembre
18h30. Sous la peau / Jonathan Glazer / 2013 / 108′
20h30. La fleur de Buriti / João Salaviza et Renée Nader Messora / 2024 / 123′
Samedi 7 décembre
18h00. Nostalgie / Andreï Tarkovski / 1983 / 125′
20h30. Ravissement / Ivan Zulueta / 1979 / 110′
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