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Série germano-irlandaise « Borderline – Borderless Crimes » sur ZDF

by Nouvelles

2024-11-24 23:22:00

Grenzlandgeschichten aus Irland sind meist von besonderer Düsternis. Orte und Landschaften sind hier auch Schauplätze einer gewalttätigen Vergangenheit, Frontgebiete der seit 1922 geteilten Insel. Die Ereignisse der „Troubles“, der bürgerkriegsartigen Zustände, die erst mit dem Karfreitagsabkommen von 1998 politisch beendet wurden, sind inzwischen erst auf den zweiten Blick sichtbar. Mit dem Brexit, dem Austritts Großbritanniens aus der EU, wuchsen die Spannungen erneut. Denn die republikanisch irisch-nordirische Grenze ist nun Außengrenze der EU, mit speziellem Status.

Fälle, die grenzüberschreitend gelöst werden müssen

„Borderline – Grenzenlose Verbrechen“, eine deutsch-irische Koproduktion in drei Filmen in Spielfilmlänge, widmet sich dem aktuellen Zustand krimifiktional. Drei Folgen lang ermitteln der nordirische gottesfürchtige DCI Philip Boyd (Eoin Macken) vom Police Service of Northern Ireland (PSNI), ein Familienmensch, der sonntags in der Kirche seiner Gemeinde Klavier spielt; und die in die irische Provinz versetzte Großstadtpolizistin DI Aoife Regan (Amy De Bhrún) aus Dublin, deren abweisendes Verhalten nicht nur ihr eigenes Team verletzt. Es geht um Fälle, die aus dem ein oder anderen Grund grenzüberschreitend gelöst werden müssen. Einmal, weil eine Tote zwar hüben angeschwemmt, aber vermutlich drüben umgebracht wurde. Ein anderes Mal, weil ein beliebter Hurling-Sportler zwar hier im erfolgreichen Amateurverein spielte, aber da lebte und arbeitete. Vor allem aber, weil Belfast und Dublin die beiden Ermittler als Vorhut künftiger Kooperation ins Rennen schicken.

Der stärkste Fall, der zweite Film „Der barmherzige Samariter“, dreht sich um tote Migranten in einem Tanklaster, der auf der nordirischen Seite direkt an der Grenze gefunden wird. Die Spur führt von einer Rohstoffspedition im Süden zur nordirischen Farm des Ehemanns einer rechtspopulistischen Politikerin, die mit „Migranten raus“ Wahlkampf macht, während das Geschäft mit illegalen Saisonarbeitskräften blüht.

EVJF : scène de « Borderline – Borderless Crimes ».ZDF et MARTIN MAGUIRE

Ce film est le film le plus concentré (écrit par Jon Forte, réalisé par Robert Quinn (épisodes 1 et 2) et Mark Brozel (épisode 3)). Ici, la foi chrétienne qui guide l’ex-alcoolique DCI Boyd est cruciale ; ici, l’athéisme de la policière républicaine épineuse DI Regan apparaît comme faisant partie du mélange. Samir (Youssef Quinn), le seul survivant de l’opération de trafic d’êtres humains, pourrait être lui-même un meurtrier. Dans la recherche des passeurs et des bailleurs de fonds, d’autres personnes des deux côtés de la frontière sont ciblées.

Bien que raconté d’une manière passionnante, même cet épisode n’atteint guère de profondeur. Même au niveau narratif horizontal, il ne s’intéresse à la politique que dans la mesure où les téléspectateurs allemands peuvent être intéressés. Parce que Boyd et Regan sont eux-mêmes traumatisés, mis à part leur relation du chat et de la souris. Boyd parce que son père, un policier de la RUC (Royal Ulster Constabulary), a été abattu. Exécuté comme une « cible légitime », comme le prétend un homme caché de l’IRA ? Alors que Boyd se tourne vers le passé pour trouver des réponses, Regan craint le présent parce qu’elle fuit une vengeance criminelle.

Il ne faut pas s’attendre à des chefs-d’œuvre de tels films de divertissement, comme le film dramatique irlandais “Cal” de Pat O’Connor et Bernard MacLaverty avec la remarquable musique de film de Mark Knopfler, dans lequel Helen Mirren incarne la veuve d’un soldat assassiné aux côtés de John Lynch et a été présenté à Cannes en 1984, où la meilleure actrice a été récompensée.

Même les intrigues historico-politiques complexes, comme celles conçues par Adrian McKinty dans sa série de romans policiers durs sur le policier catholique Sean Duffy de Carrickfergus, une banlieue de Belfast (« The Catholic Bull »), ne peuvent être trouvées ici que dans des traces. L’époque racontée par Duffy commence en 1981, en plein état d’urgence. En comparaison, l’intrigue post-Brexit de « Borderline » semble douillette. En tant que thriller policier, la série en trois parties convient à un passe-temps du dimanche soir ; si vous voulez quelque chose de plus approfondi, vous devriez chercher ailleurs. Par exemple, dans le no man’s land de la frontière dans le roman policier irlandais « Borderlands » de Brian McGilloway.

Borderline – crimes sans frontières, dans la médiathèque ZDF, aujourd’hui à 22h15 sur ZDF.



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