Service de livraison presque complètement en grève (quotidien Junge Welt)

L’ambiance était combative lorsqu’un peu plus de 100 personnes se sont rassemblées devant le siège social de Lieferando à Dresde jeudi sous un soleil de plomb. Les coureurs de l’entreprise, qui livrent de la nourriture à vélo, réclament un salaire horaire d’au moins 15 euros et six semaines de vacances avec le syndicat Food, Enjoyment, Restaurants (NGG). De plus, selon la volonté du syndicat, les collègues devraient à l’avenir recevoir des paiements spéciaux de leur employeur pour les déplacements les dimanches et jours fériés. Afin de faire respecter ces revendications, la NGG demande à Lieferando d’entamer des négociations pour une convention collective. Jusqu’à présent, cependant, la société a refusé.

Dès le début, Veit Groß, le secrétaire responsable de la NGG, a illustré l’attitude de Lieferando envers les employés : Le service de livraison se présente comme une “start-up branchée”, mais finance ses bénéfices principalement grâce aux salaires insuffisants et…