Service national universel : des lycéens de Chartres témoignent de leur engagement

Service national universel : des lycéens de Chartres témoignent de leur engagement

En Eure-et-Loir, 296 jeunes, âgés de 15 à 17 ans, se sont engagés dans le Service national universel (SNU) en 2022.

Pour faire un bilan du dispositif, lancé depuis deux ans dans le département, une rencontre était organisée, ce mardi 8 novembre, au lycée Marceau, à Chartres, avec une cinquantaine de jeunes volontaires scolarisés dans différents établissements de l’agglomération chartraine.

300 volontaires du SNU ont visité le maquis

« C’est une expérience humaine incroyable »

Évelyne Mège, directrice académique d’Eure-et-Loir, Yann Gérard, sous-préfet de Chartres, Thierry Jourdan, chef du projet SNU dans le département et Anne Rothenbuhler, directrice du service départemental de l’Office national des anciens combattants, ont échangé avec ces lycéens qui ont pu témoigner de leur expérience.

Le SNU, qui n’est pas obligatoire, se déroule en trois temps, comme l’explique Thierry Jourdan :

Les volontaires participent à un séjour de cohésion de deux semaines avant de s’engager dans une mission de 84 heures auprès d’une association, d’une collectivité ou d’un service en uniforme.

La troisième phase, d’une durée de trois mois à un an, s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans qui souhaitent poursuivre leur engagement en faveur de l’intérêt général, autour de thématiques comme la solidarité, la citoyenneté, l’éducation, l’action internationale ou encore la défense.

« C’est une expérience humaine incroyable. Ça vaut le coup de le faire », s’enthousiasme Enzo, élève du lycée Marceau. « Lors du séjour de cohésion, on vient de tous les horizons. Tout le monde est soumis aux mêmes règles. On est amené à prendre des responsabilités. »

144 jeunes âgés de 15 à 17 ans entament leur service national universel au lycée agricole de La Saussaye

Kays Zaroili, scolarisé au lycée Fulbert, à Chartres, est devenu ambassadeur 2022 du SNU pour la région Centre-Val de Loire. Il explique : « Quand je suis arrivé au séjour de cohésion, je ne connaissais personne et, pour autant, je me suis fait plein d’amis rapidement. On est tous solidaires », explique-t-il, avant de proposer des pistes d’amélioration. « À l’avenir, ce serait bien de diversifier les missions d’intérêt général, car le choix est assez réduit. »

Hélène Bonnet

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