Session exécutive à Lausanne : le CIO se réunit – “garde-fous” pour le retour de la Russie

Session exécutive à Lausanne : le CIO se réunit – “garde-fous” pour le retour de la Russie

Statut : 27/03/2023 14h39

La question Russie-Biélorussie divise le sport mondial. Le Comité international olympique avec le président Thomas Bach met en garde contre le déclin et veut décider avec son exécutif à partir de mardi (28 mars 2023) des “garde-corps” pour le retour des athlètes précédemment interdits – également en vue des Jeux d’été de 2024 à Paris.

Dans de grandes parties du monde occidental, ces plans rencontrent une résistance en raison de la guerre d’agression en cours contre l’Ukraine. Par exemple, la Pologne s’est prononcée contre le retour. Le ministère des Affaires étrangères à Varsovie a annoncé lundi qu’il craignait que le CIO veuille revoir sa position bien fondée de ne pas inviter ou admettre des athlètes de ces pays aux compétitions internationales.

Quoi de neuf?

Le président allemand du CIO, Thomas Bach, réunit l’exécutif du mardi au jeudi au siège à Lausanne. Cela commence par la question de savoir si et comment les athlètes russes et biélorusses sont autorisés à participer à des compétitions internationales au milieu de la guerre d’agression contre l’Ukraine. Bach a finalement promis : “Je suis convaincu que nous proposerons ensuite des directives appropriées.”

Le temps presse : certaines qualifications pour Paris 2024 sont déjà en cours, beaucoup débuteront au printemps.

Quelle est la position du CIO ?

Selon Bach : Ni la Charte des Nations Unies (ONU) ni la Charte olympique n’autorisent la discrimination contre les athlètes en raison de leur origine. Les témoins clés sont les représentants spéciaux de l’ONU Alexandra Xanthaki et Ashwini KP.

Bach voit le mouvement olympique en un “gros dilemme”en toute solidarité avec l’Ukraine La politique ne devrait pas avoir d’influence sur le sport. “Sinon, nous serons confrontés à un déclin du système sportif international.”

Quelles sont les considérations précédentes ?

Stricte neutralité, pas de soutien actif à la guerre et respect du code antidopage sont les maximes du CIO pour la réintégration des Russes et des Biélorusses. Si et comment tout cela peut être contrôlé? L’exécutif de Bach doit également trouver des réponses à ces questions. Le CIO veut avec son “Recommandations” un “couette patch” à éviter dans le monde du sport.

Une participation russe aux Jeux asiatiques est également en discussion afin d’éviter pour l’instant la confrontation avec les athlètes ukrainiens.

Quelle est la réalité ?

Le “couette patch” y a-t-il. Au tennis, par exemple, permis “Neutre” des deux pays commencent, mais pas d’équipes. En escrime, la fédération mondiale s’est prononcée en faveur du retour avec drapeaux et hymnes, tandis que l’athlétisme maintient son charme. De nombreuses fédérations olympiques cherchent à gagner du temps et attendent la recommandation du CIO.

Quelle est la perspective allemande ?

Les politiciens et la représentation des athlètes Les athlètes allemands sont clairement en faveur d’une nouvelle exclusion. La DOSB se positionne moins agressivement, mais apporte une contribution constructive au débat avec un rapport commandé sur la question des discriminations.

La professeure de droit Patricia Wiater voit “raisons légitimes” pour une exclusion – aussi “politique de paix”dans lequel « une propagande de guerre instrumentalisation des événements sportifs » est contrecarré.

Que dit le CIO à ce sujet ?

Il prend le papier “à la connaissance”, mais fait confiance aux deux reporters de l’ONU. De plus, le CIO s’appuie sur un “une majorité”situé dans “entretiens de consultation” pour la participation des Russes et des Biélorusses. Le CIO rejette les exigences de la politique internationale – y compris une résolution du Parlement européen – comme une ingérence dans l’autonomie du sport.

De même, l’association est susceptible de déclaration conjointe des ministres des Affaires étrangères de la Pologne, de la Grande-Bretagne, de la Lituanie, de la Lettonie et de l’Estonie réagir, qui a été publié lundi (27/03/2023). Il demande l’exclusion des athlètes russes et biélorusses des compétitions internationales.

Les voix ukrainiennes sont-elles également entendues ?

Le président Volodymyr Zelenskyy, le ministre des Affaires étrangères Dmytro Kuleba et le ministre des Sports Wadym Hutzajt : Ils critiquent tous les considérations du CIO – parfois avec des mots drastiques dans leur désespoir. Les frères Klitschko s’en mêlent également. Jusqu’à présent, cependant, le CIO est resté fidèle à sa ligne et a reçu la reconnaissance de la Russie pour cela. L’Ukraine reste la menace de boycott, qu’elle a déjà mise en œuvre dans l’escrime.

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