Seuils pour 7 drogues – le conducteur est drogué s’il les dépasse

Seuils pour 7 drogues – le conducteur est drogué s’il les dépasse
  • Les principaux changements sont proposés par trois ministères
  • Si un échantillon de sang est refusé, la salive sera envoyée à un laboratoire pour analyse.

Ce n’est qu’au-delà d’un certain seuil et non en cas de présence de drogues dans le sang que l’on peut supposer que le conducteur conduit sa voiture sous l’influence de drogues. Ce changement clé est proposé par trois ministres – de la santé, de l’intérieur et de la justice. Leurs départements ont publié pour discussion publique des modifications apportées à l’ordonnance n° 1 de 2017 sur la procédure de détermination de la concentration d’alcool dans le sang et la consommation de drogues.

Selon les textes en vigueur, un conducteur est considéré comme drogué si une substance stupéfiante a été trouvée dans son organisme. Toutefois, en cas d’accident, la question la plus fréquemment posée aux experts est de savoir s’il est possible d’indiquer depuis combien de temps le conducteur a pris la drogue. Et s’il était sous influence lorsqu’il était au volant. Cependant, seule la quantité de médicament ne peut pas être utilisée pour déterminer le moment où il a été pris. C’est l’une des questions les plus fréquemment posées dans l’affaire contre Georgi Semerdzhiev, qui a tué deux filles avec sa jeep.

Par conséquent, les importateurs ont fixé des seuils pour 7 drogues : cocaïne, héroïne, amphétamine, méthamphétamine, morphine, ecstasy et cannabis.

Pour la cocaïne deux substances sont étudiées. Le seuil pour la cocaïne est de 10 ng/ml et pour la benzoylecgonine de 75 ng/ml.

pour l’amphétamine (AMP) une utilisation prouvée existe à une concentration sanguine égale ou supérieure à 25 ng/ml.

Pour la méthamphétamine – 25 ng/ml.

À propos du tétrahydrocannabinol (cannabis) deux substances sont testées et à chacune correspond un seuil :

Pour le tétrahydrocannabinol1 ng/ml

Pour le carboxy-tétrahydrocannabinol 10 ng/ml.

Pour l’héroïne, les éléments suivants sont étudiés :

6-monoacétylmorphine – avec un seuil de 5 ng/ml

Pour la morphine le seuil est de 10 ng/mL

Dans les motifs, les importateurs affirment avoir proposé des valeurs valables dans de nombreux pays de l’Union européenne.

“L’introduction de seuils élimine les questions désormais posées par les tribunaux sur le moment de l’utilisation de la substance stupéfiante, la distance parcourue par la voiture immédiatement après son utilisation et si le conducteur en était conscient”, indiquent les motifs.

Un autre changement clé est que

l’essai sur le terrain

doit être

confirme, y compris par un test salivaire complémentaire et lorsque le conducteur refuse de donner un échantillon de sang.

“Actuellement, un grand nombre de personnes testées positives à l’usage de drogue lors du test salivaire préliminaire refusent un échantillon de sang, ce qui rend impossible la preuve de l’usage et l’imposition d’une sanction”, affirment les importateurs.

Les changements suggèrent que lorsqu’un échantillon de sang est refusé pour des tests plus approfondis, la cassette du test sur le terrain doit être envoyée.

“De cette manière, l’usage d’une substance stupéfiante sera prouvé de manière catégorique et sans équivoque, de manière objective et incontestable”, affirment les trois ministres.

La recherche se fera uniquement dans les laboratoires qui ont la capacité de la réaliser. “Il y a une commande pour le scellement, le stockage, l’expédition et le transport jusqu’au laboratoire”, indiquent les motifs. L’autre point important est que si le conducteur refuse une prise de sang, il le déclarera sur place, au moment du contrôle de police.

Désormais, si le test sur le terrain est positif, le conducteur est escorté vers un hôpital pour un examen médical.

Mais lorsqu’il s’y rend, il refuse souvent de donner son sang. “Cela conduit uniquement à l’engagement d’une ressource du ministère de l’Intérieur pour l’accompagnement, ainsi qu’à l’engagement inutile de spécialistes des installations médicales pour la préparation des documents”, soulignent également les importateurs.

Un autre point très important est qu’il est recherché

clarification de

les situations, à

lequel le conducteur

refuse les champs

test, mais c’est

accepter

sang

Les conducteurs prétendent alors généralement avoir pris le médicament après le refus.

Désormais, le conducteur reçoit une contravention pour examen et un délai de 2 heures est fixé pour lui permettre de se rendre au centre médical pour donner son sang. Et il déclare que pendant cette période, il ne boira pas et ne se droguera pas.

“Cependant, la pratique montre que le conducteur, qui n’est pas accompagné de policiers, déclare généralement qu’il a bu ou pris de la drogue pendant cette période, ce qui rend difficile par la suite l’établissement de la vérité objective”, indiquent les motifs.

Les trois ministères suggèrent donc que les chauffeurs soient accompagnés jusqu’à l’établissement médical.

2023-10-26 22:00:00
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