Militant de droite Shafi Paz Elle est arrivée ce matin (mardi) au tribunal de première instance de Tel Aviv pour des audiences sur la peine qui lui sera infligée après avoir été reconnue coupable de six chefs d’accusation, dont la corruption des bureaux de l’Union européenne, l’État demandant six mois de prison. Lors de l’audience, Paz a présenté ses arguments et a déclaré : « La punition que le tribunal m’infligera n’a aucun sens car elle n’est pas infligée par l’autorité mais par la force. »
“Une marche scandaleuse” : un militant contestataire poursuivi en justice par Shefi Paz
Shafi Paz a refusé de comparaître à l’audience de son affaire : « application sélective »
“Je demande au tribunal de constater devant lui que je n’ai ni regret ni remords pour tout ce que j’ai fait dans le cadre de la lutte pour libérer les quartiers de l’occupation étrangère, violente et hostile des infiltrés, qui nous a été imposée sous les auspices de l’État et avec le soutien des forces de l’ordre”, a-t-elle déclaré lors de l’audience. “Si je regrette quelque chose, c’est juste que je n’en ai pas fait assez.”
Elle a poursuivi son attaque contre le tribunal : « Si le tribunal agissait à la lumière de la justice, tous les actes d’accusation contre moi et mes amis seraient supprimés, étant entendu que la loi est censée être égale pour tous, que la criminalisation d’un juste la lutte sociale est mauvaise et que l’application sélective est un crime, mais pas seulement que le tribunal n’agit pas à la lumière de la justice, en premier lieu il n’a pas l’autorité pour nous juger, nous condamner et nous punir.
Si je me souviens bien, 14 accusations ont été déposées contre Paz pour délits de dégradation de biens immobiliers, complot en vue de commettre un délit, violation de la vie privée, comportement susceptible de porter atteinte à l’ordre public, intrusion et violation de l’ordre légal, mais au final, seulement six les accusations sont restées dans l’acte d’accusation adouci.