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Shakespeare aurait-il pu inspirer le nom de marque d’un barbiturique ? | La hache de pierre Science

by Nouvelles

2024-12-07 07:20:00

L’étymologie est la discipline linguistique qui traite de l’origine des mots. A y regarder de près, c’est un jeu grâce auquel on parvient au premier arôme du mot à étudier ; la raison de son existence et de son interprétation.

Envie de jouer, et sans sortir de la dimension scientifique, on retrouve quelques curiosités étymologiques qui méritent d’être signalées. Sans aller plus loin, l’origine du mot « barbiturique » remonte au 4 décembre 1863, date à laquelle l’acide barbiturique fut synthétisé par le chimiste Adolf von Baeyer, coïncidant chez les saints avec la fête de Sainte Barbe, d’où le nom qui désigne il.

Cependant, certaines voix suggèrent que le nom est dû à une autre Barbara, amante d’Adolf von Baeyer et serveuse à Munich. Selon ces voix, c’est cette Barbara qui a fourni à Adolf von Baeyer l’urine pour réaliser l’expérience qui a abouti à la synthèse de l’acide susmentionné. Il convient de noter que pour obtenir de l’acide barbiturique, il est nécessaire de combiner l’acide malonique avec de l’urée, un composé chimique présent dans l’urine. Mais comme toute mythologie se prête à la déformation, il est possible que le nom soit dû au fait que le jour de la découverte, Adolf von Baeyer et ses assistants allèrent faire la fête dans une taverne où était également célébrée la fête de Sainte Barbe. Nous revenons donc au début, en ignorant les voix qui évoquent le jeu amoureux entre Adolf von Baeyer et la serveuse.

En continuant avec l’origine étymologique des composés chimiques, nous avons Véronal, le nom commercial du premier somnifère du groupe des barbituriques qui a eu son marché au début du XXe siècle. Son étymologie nous emmène à Vérone, une ville italienne où l’on raconte que son découvreur Josef von Mering s’est réveillé après avoir pris une dose de sommeil lors d’un voyage en train. Cependant, et comme nous l’avons déjà vu, les hypothèses sont constantes, et certains disent que la marque Véronale avait une origine plus littéraire, en faisant référence à William Shakespeare et à sa tragédie. Roméo et Julietteoù les amoureux de Vérone vivent un amour interdit qui, au fil du temps, est devenu un archétype. Dans l’un de ses passages, Julieta prend un somnifère pour simuler la mort, d’où le nom de ce barbiturique aux propriétés hypnotiques.

Sans laisser de côté les stupéfiants, nous avons le mot « meurtrier », dont l’étymologie nous ramène à nos racines arabes car son origine est arabe. Nous avons donc le mot Haššāšīn que, selon Dictionnaire étymologique critique de la langue espagnole de Corominas, signifie « buveur de Haššishboisson narcotique à base de feuilles de chanvre. De cette façon, Haššāšīn sera le terme utilisé pour désigner les adeptes d’une secte musulmane (Xe-XIIIe siècles) qui se consacrait à commettre des assassinats politiques sous les effets de Haššish.

En fait, le mot assassin vient à signifier magnicide en anglais, se différenciant de meurtrier qui est celui qui, quand il s’agit de tuer, ne le fait pas seulement pour des raisons politiques.

Enfin, le mot « scientifique » vient du latin. scientifique et signifie « par rapport à celui qui connaît » étant « science », science« qualité de celui qui sait ». Le premier à utiliser le terme « scientifique » fut William Whewell, théologien, philosophe et également scientifique, qui voulait donner un caractère global à toutes ces personnes qui se consacraient à la physique, aux mathématiques, à la biologie et à d’autres disciplines dont l’attribut commun réside dans la méthode. avec lequel on procède pour acquérir la connaissance.

William Whewell a présenté le terme lors d’une réunion de la British Association for the Advancement of Science en 1833 et, bien qu’il ait initialement émis des réserves, au fil des années, il a été accepté. Peu importe les efforts de recherche, aucun autre terme plus précis ne serait trouvé.

La hache de pierre C’est une section où Montero Glezavec un désir de prose, exerce son siège particulier sur la réalité scientifique pour démontrer que la science et l’art sont des formes complémentaires de connaissance.



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