Shell accepte de se retirer de ses activités nigérianes pour 1,3 milliard de dollars après plus de 60 ans

Shell accepte de se retirer de ses activités nigérianes pour 1,3 milliard de dollars après plus de 60 ans

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Shell a accepté de vendre ses activités de production pétrolière terrestre au Nigeria suite à un flot d’autres groupes internationaux cherchant à quitter la région agitée du delta du Niger.

La Shell Petroleum Development Company of Nigeria (SPDC), âgée de 68 ans, sera rachetée par un consortium de sociétés locales et internationales pour au moins 1,3 milliard de dollars, a annoncé mardi la major pétrolière cotée au Royaume-Uni.

Ce départ fait suite à l’américain ExxonMobil, à l’italien Eni, au norvégien Equinor et au chinois Addax, qui ont tous annoncé des accords pour vendre des actifs onshore au Nigeria au cours des deux dernières années en raison des difficultés d’opérer dans une région ravagée par la corruption, la violence et les dommages environnementaux. .

Même si Shell ne quitte pas complètement le Nigeria, cette vente marque la fin d’une époque pour la société, qui est au centre de l’industrie pétrolière du pays depuis près de 100 ans.

Le groupe a déclaré qu’il continuerait à investir au Nigeria, en se concentrant sur ses opérations pétrolières en eaux profondes et ses activités gazières intégrées.

« Après des décennies en tant que pionnier dans le secteur énergétique du Nigeria, SPDC va passer à un nouveau chapitre sous la direction d’un consortium expérimenté et ambitieux dirigé par le Nigeria », a déclaré Zoë Yujnovich, directrice du gaz intégré et de l’amont de Shell, dans un communiqué.

Le consortium acquéreur, connu sous le nom de Renaissance, comprend la société suisse Petrolin et quatre producteurs de pétrole nigérians, ND Western, Aradel Energy, First E&P et Waltersmith.

Shell cherche depuis trois ans à se retirer de ses activités onshore au Nigeria.

Elle a été contrainte d’interrompre le processus en 2022 après qu’un tribunal nigérian a ordonné à Shell de suspendre ses projets de désinvestissement en attendant le résultat d’un procès relatif à l’indemnisation des dommages environnementaux dans le delta du Niger.

La Cour suprême du Nigéria a confirmé l’appel de l’entreprise contre cette décision au début du mois, permettant ainsi la reprise du processus de vente.

Shell a obtenu sa première licence d’exploration pour prospecter du pétrole à terre au Nigeria en 1938 et a foré le premier puits réussi du pays en 1956 dans l’État de Bayelsa, dans le delta du Niger.

La production pétrolière dans le delta, au sud du pays, a depuis généré des milliards de dollars de revenus pour les entreprises et le gouvernement, devenant ainsi le socle de l’économie nigériane.

La SPDC contrôle 30 pour cent de la coentreprise dite SPDC en partenariat avec la société nationale nigériane National Petroleum Corporation, qui en contrôle 55 pour cent.

Les unités locales du français TotalEnergies et de l’italien Agip en détiennent respectivement 10 pour cent et 5 pour cent.

La coentreprise contrôle 18 licences de production pétrolière et est exploitée par SPDC.

2024-01-16 14:38:01
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