2024-10-06 20:54:20
L’ancien vice-chancelier Sigmar Gabriel continue de soutenir l’industrie automobile allemande. Dans une interview, il a qualifié la sortie de Verbenner de ruineuse pour l’économie allemande. Aucun pays au monde ne ferait une telle chose, déclare le politicien du SPD.
L’ancien ministre fédéral de l’Économie Sigmar Gabriel (SPD) a vivement critiqué l’interdiction des moteurs à combustion par l’UE à partir de 2035. “Pendant mon mandat au gouvernement fédéral, j’ai toujours mis en garde contre la fixation d’une date d’arrêt rapide du moteur à combustion et j’ai été fortement critiqué pour cela”, a déclaré Gabriel au “Handelsblatt”, selon le rapport préliminaire de dimanche. Il « n’a jamais compris pourquoi nous, Allemands, ruinons sans raison l’un des piliers les plus importants de notre économie et de notre prospérité. » Aucun autre pays au monde ne ferait une chose pareille.
Gabriel est particulièrement préoccupé par les fournisseurs automobiles. « C’est une mort silencieuse. Où est le tollé ? » Le fait que les politiciens s’étonnent désormais « que des dizaines de milliers d’emplois soient supprimés dans le secteur des sous-traitants » est assez étrange. Parce que tout cela était prévisible.
La fin du moteur thermique, qui s’appliquera à partir de 2035, est d’autant plus discutable qu’« un nouveau diesel n’a pas à craindre la comparaison avec l’impact environnemental d’un véhicule alimenté par batterie sur toute la durée de vie de la voiture ». Gabriel a déclaré au « Handelsblatt ».
L’interdiction de facto de vendre de nouveaux moteurs diesel et essence dans l’UE à partir de 2035 a été décidée il y a deux ans. Les limites d’émission des voitures neuves tomberont alors à un niveau qui ne peut être atteint par les voitures équipées d’un moteur à combustion. Le FDP a veillé à ce qu’il y ait des exceptions pour les moteurs à combustion alimentés avec des carburants électroniques. Ces carburants sont généralement produits à partir d’eau et de CO₂ en utilisant de l’électricité, mais ne sont pas encore prêts à être commercialisés.
Une majorité d’Allemands rejette cette interdiction. Les représentants de la CDU, de la CSU et du FDP considèrent également désormais la fin des moteurs à combustion comme une erreur. La Cour des comptes européenne a également critiqué ces projets.
Cependant, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a clairement indiqué qu’elle souhaitait s’en tenir aux réglementations actuelles, à l’exception de celle relative aux carburants électroniques. Des constructeurs comme le patron de VW, Oliver Blume, ou le président du conseil de surveillance de Ford en Allemagne, Gunnar Herrmann, ont récemment demandé à plusieurs reprises que le débat soit abandonné en faveur d’une planification sûre pour les entreprises et les consommateurs.
AFP/sébé
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